« Le triple raté d’Alexandre Germay en contre-attaque »

Avec une deuxième place derrière Alleur, le premier tour de Denis Lambion et des Wawas est réussi. Interview.

Denis, vous avez réussi votre premier tour en P1.

Oui, le bilan est positif puisque nous en sommes à huit victoires et trois défaites, toutes de moins de dix points. Le niveau de jeu n’a pas toujours été au top mais nous aurions clairement signé à deux mains en début de saison pour être deuxièmes à mi-parcours.

Quel fut le meilleur moment de cette première moitié de saison ?

Sans contestation, le triplé raté mémorable d’Alexandre Germay en contre-attaque. Cela nous a occasionné un beau fou rire mais lui a surtout coûté le plus beau canard du match de la saison (rires).

Et le pire ?

Il n’y en a pas vraiment si ce n’est peut-être notre élimination de la Coupe dès les huitièmes de finale. Dommage que nous n’étions pas au complet car nous aurions pu aller loin si cela avait été le cas.

Quel fut le fait marquant de ce premier tour ?

Peut-être la défaite d’Alleur contre Saint-Louis. Nous allions à Alleur deux semaines après et aurions simplement pu prendre la première place si nous avions gagné ce match. Mais avec des « si »…

Et votre MVP ?

Ceux qui me connaissent savent que je n’aime pas pointer du doigt – en bien ou en mal – les individualités dans un sport collectif comme le basket. Mais Martin Ceulers a vraiment pris une autre dimension cette année et nous amène beaucoup en P1. La preuve de son ascension est qu’il a aussi réalisé du bon boulot en R1.

Quels voeux formules-tu pour l’année nouvelle ?

Que la saison arrive à son terme et que notre deuxième tour soit aussi bon que le premier au niveau des résultats mais avec parfois un niveau de jeu supérieur à celui que nous avons produit ces derniers mois.

Quels sont vos objectifs pour la seconde partie de saison ?

De conserver la bonne ambiance qui nous caractérise tout en continuant d’obtenir de bons résultats et d’amener les jeunes à prendre de l’expérience en P1 car l’équipe vieillit et, un jour, ça sera à leur tour de prendre les rênes.