Les jeunes du Spirou peuvent-ils forger un retentissant exploit ce vendredi au Dôme dans le game 2 du quart de finale des Playoffs contre Ostende ? Un défi à la hauteur du talent de Noah Fogang, Noé Botuli, Marlon Makwa et Thibaut Bronchart.
Mercredi, pour le game 1 à la Côte, les Carolos ont chèrement vendu leur peau. Une rencontre qui a vu les jeunes du Spirou se mettre à nouveau en évidence. Ainsi Marlon Makwa, revenu dans la rotation de Charleroi, a compilé 10 points, 2 rebonds et 2 passes en seulement 15 minutes. Noé Botuli y allait lui de 15 points et 2 steals en 17 minutes. « « Cela se passe très bien pour moi à Charleroi » souriait celui qui tourne à 5,3 points en seize minutes par match et qui retrouve par certains côtés une ambiance très similaire à celle du CFWB. « Nous avons une équipe très jeune mais ce qui me rappelle encore davantage le Centre, c’est le nombre de joueurs passés par là et qui évoluent désormais au Spirou, tout comme notre préparateur physique Gauthier Nicaise qui était auparavant au CFWB. »
Malgré une période complexe, l’ailier carolo poursuit son petit bonhomme de chemin et vit son rêve. « La vie de basketteur pro me permet de faire ce que j’aime et ce dont je rêve depuis tout petit. Et encore plus durant cette crise sanitaire, je mesure ma chance de pouvoir pratiquer mon métier alors que d’autres ne peuvent pas et de jouer au basket alors que ceux qui ne jouent pas en « pro » en sont privés » reconnaissait Noé.
Noah Fogang est aussi responsabilisé. A Ostende, l’ancien pensionnaire du CFWB était d’ailleurs titularisé. « Ma saison se passe très bien. J’apprends beaucoup et je me sens très bien dans ce groupe » constate Fogang (5 points, 2 passes et 1 interception). « Vivre de ma passion et pouvoir m’y consacrer à 100% est génial. Et c’est super de pouvoir utiliser le maximum de mon temps pour progresser. »
Pour créer l’exploit au Dôme, Charleroi devra impérativement dominer le rebond, un secteur dans lequel les Carolos ont souffert à la Côte (32 rebonds pour Ostende pour seulement 19 pour le Spirou) tout en continuant à faire preuve d’une bonne réussite (10 sur 23 mercredi) derrière l’arc. Nul doute que face à son ancien club, Sam Rotsaert saura trouver les mots pour motiver ses protégés.
Crédit photo: Philippe Collin