« La confiance de mes coéquipiers »

Face à Ostende, James Potier n’a pas hésité à prendre ses responsabilités, tout comme « Franky » Lhoest et Ludo Lambermont en première période.

Voici une dizaine de jours, contre Mons, James Potier avait réussi sa meilleure partition offensive de la saison avec 23 points et quelques tirs particulièrement difficiles. « Je me sentais à l’aise dans mon jeu et, en plus, j’avais la confiance de mes coéquipiers qui me laissaient jouer car ils savent ce dont je suis capable. Cela m’a permis de jouer librement » nous avait confié le jeune meneur. « J’ai l’impression d’enfin jouer librement et sans aucune pression cette année. Cela m’aide et je pense avoir passé un cap dans mon jeu. »

Contre Ostende, alors que Liège était privé de Iaro, Basic et Bojovic et voyait rapidement Lemaire rejoindre l’infirmerie, Potier a affiché sa confiance et pris ses responsabilité. Si l’adresse (11 points à 4 sur 16) ne fut pas au rendez-vous, les statistiques sont trompeuses tant le jeune Sang et Marine a dû assumer la création et le scoring pour son équipe avec souvent, l’obligation de faire la différence en « un contre un » dans les dernières secondes face à une défense ostendaise de grande qualité. Avec également trois passes décisives, James a essayé de mettre ses partenaires en bonne position pour marquer mais c’est toute l’attaque liégeoise qui manquait de précision face à la meilleure défense du pays.

Néanmoins, preuve que le statut du bonhomme a changé, il s’est érigé en leader des Principautaires avec François Lhoest – à nouveau admirable avec 13 points, 6 rebonds et 2 interceptions – et Ludo Lambermont (8 points, 4 rebonds et 3 interceptions), bien agressif en première période avant de rentrer dans le rang par la suite. Face à Anvers vendredi, pour clore l’année en beauté, les Liégeois devront s’arracher en défense et retrouver un peu d’adresse. James Potier ne devra à nouveau pas hésiter et Ludo Lambermont devra se faire violence pour créer du jeu et être agressif vers le cercle comme il devrait le faire plus souvent – et comme il en est indéniablement capable.

Crédit photo: Philippe Collin