Le Spirou est « à vendre »

En proie à de sérieux soucis financiers, le Spirou Charleroi est désormais en « transfert d’entreprise sous autorité judiciaire ».

Déjà mises à mal par la gestion des précédentes saisons, le Spirou Charleroi a vu ses recettes drastiquement diminuer – pour ne pas dire devenir inexistantes – suite à la pandémie généralisée et à ses conséquences. De quoi plonger encore davantage les finances du mythique club carolo dans le rouge au point d’en arriver à un point de non-retour.

« Eu égard à l’impact des effets de la crise sanitaire sur leurs situations financières, la SA SPIROU BASKET et l’ASBL SPIROU BASKET avaient sollicité la protection du Tribunal de l’Entreprise du Hainaut-Division Charleroi et obtenu, par jugement du 4 décembre 2020, l’ouverture de procédures de réorganisation judiciaire et un sursis de 6 mois. L’objectif de ces procédures était de formuler une proposition de remboursement aux créanciers par le biais d’un accord collectif.  Malheureusement, les mesures gouvernementales affectant directement les activités du groupe se sont poursuivies sans aucun assouplissement, interdisant toute reprise des activités nécessaires à la rentabilité de la SA SPIROU BASKET et l’ASBL SPIROU BASKET » explique le Spirou dans un communiqué officiel « Face à ce constat, les conseils d’administration ont pris la décision, en transparence avec Monsieur le Juge délégué chargé du suivi des procédures, de demander le changement de l’objectif des procédures afin de viser dorénavant le transfert de leurs activités sous autorité de justice. Le 29 avril dernier, le Tribunal a fait droit à cette demande et a désigné en qualité de mandataire de justice Me Karl DE RIDDER avec qui nous collaborons afin de garantir le succès de ces procédures. Les équipes dirigeantes ont décidé de soumettre au mandataire de justice une offre permettant de sauvegarder la continuité des activités sur le site du Dôme par le maintien de l’ensemble des emplois, sportifs et autres, des contrats conclus avec les partenaires, ainsi que les abonnements souscrits par les supporters. »

Crédit photo: Philippe Collin