Professionnel pendant plusieurs années à Liège et Charleroi, Boris Penninck avait pris la direction de Gand en TDM1 il y a dix-huit mois. L’ancien « stretch four » de Liège Basket se confie sur l’année écoulée, l’arrêt forcé de la compétition et ses envies pour le futur qui demeure incertain. Interview.
Boris, quel bilan fais-tu de l’année écoulée ?
Je pense que nous n’allons pas retenir grand chose de cette année 2020. La saison précédente s’est arrêtée trop tôt et la nouvelle tarde vraiment à démarrer. En fin de saison dernière, avec Gand, nous nous améliorions de match en match. Nous étions en finale de la Coupe de Flandre et bien partis pour accéder à la finale des Playoffs de TDM1. Ce fut donc assez frustrant d’être privés des derniers mois de compétition. Et pour cette saison-ci, le commencement fut assez compliqué dans un contexte vraiment spécial.
Quels sont tes espoirs pour 2021 ?
Je ne sais pas ce qu’il faut attendre. Je ne sais pas du tout si nous pourrons rejouer un jour (ndlr: compte-tenu de la sitation sanitaire, on se dirige vraisemblablement vers une saison blanche). Je crois que nous ne recommencerons pas cette saison et essayer que tout soit en ordre pour la prochaine saison.
Qu’est-ce qui te manque le plus depuis que le basket est prohibé ?
Ce qui me manque le plus, c’est d’être avec le groupe, les entrainements, les matchs et les après-matchs. Pour l’instant, nous sommes limités à la famille et c’est très frustrant. Cet arrêt forcé est également très impactant au niveau du rythme, de la condition physique, de l’envie de toucher le ballon ainsi que de disputer des matchs. Sans parler de l’aspect financier où certains comptaient vraiment là-dessus pour réaliser des projets personnels.
Crédit photo: Philippe Collin
N.B. : cet entretien a été réalisé avant que l’AWBB et le comité provincial annoncent qu’aucune compétition ne reprendra cette saison pour les plus de douze ans.