Avec beaucoup d’humilité et sans langue de bois, Romain Bruwier revient sur la faillite de Liège contre le Brussels et l’éclaircie que constitue sa belle montée au jeu. Interview.
Romain, vu le froid polaire de ces derniers jours, ne fait-il pas trop froid dans un Country Hall privé de son bouillant public?
C’est vrai que nous ressentons tout de suite la perte de plusieurs degrés ces derniers jours mais je dois avouer qu’il fait plutôt bon dans notre salle. Ceci dit, l’ambiance demeure un peu froide sans les supporters.
Comment analyses-tu votre dernière contre-performance contre le Brussels ?
Comme Liège & Basketball le souligne très justement, ce fut une contre-performance. Nous constatons que nous n’arrivons pas à confirmer dans nos matchs plus importants. Comme à Alost en Coupe ou lors du premier match contre Limburg… Nous loupons systématiquement nos débuts de rencontre et nous nous retrouvons vite menés de dix ou quinze points après un quart-temps. Après, alors, c’est tout de suite plus difficile. Nous devons prendre davantage de risques offensivement – et nous sommes capables de le faire comme nous l’avons prouvé à Charleroi – mais nous ne pouvons pas remonter quinze points à chaque match. Et nous nous retrouvons alors facilement distancés de vingt ou trente unités en fin de rencontre.
De quoi avez-vous manqué contre les Bruxellois pour forger un meilleur résultat ?
Nous sommes tombés dans le rythme plutôt lent que nos adversaires ont imposé et nous avons mal joué en défense, il faut le dire. De plus, nous avons manqué de confiance dans nos shoots. Nous avons conclu la première mi-temps avec un zéro sur onze à trois points et un pourcentage inférieur à 50% aux lancers.
Par contre, toi, tu t’es signalé par une bonne rentrée.
J’ai eu l’occasion de monter au jeu à la fin du troisième quart-temps quand le match avait pris une tournure assez catastrophique. J’ai, en effet, livré une bonne prestation offensive sur le peu de shoots que j’ai pris. Néanmoins, défensivement, j’ai encore beaucoup à apprendre. Je suis capable de mettre de l’intensité mais il faut encore que j’améliore mon intelligence défensive et mon placement.
Crédit photo: Philippe Collin