En première provinciale, Matthieu Dallenogare a poursuivi son évolution et sera un pion important de l’ambitieuse équipe d’Alleur. Interview.
Matthieu, quel bilan fais-tu de votre dernière saison ?
Nous pouvons être relativement fiers de celle-ci, nous avons réussi à démontrer que nous pouvions battre n’importe quel adversaire. Malheureusement, par manque de constance, nous avons aussi réalisé de plus mauvaises prestations. Nous avons donc enregistré de bons et de mauvais résultats.
Avez-vous atteint vos objectifs?
Au début de la saison, nous ne visions pas une place particulière – si ce n’est que nous voulions éviter les dernières, bien évidemment – car nous avions un nouveau et jeune groupe, coach y compris. Nous voudrions toujours faire mieux mais je pense que nous avons terminé à notre place car nous nous n’avons pas su aborder tous les matchs correctement.
Qu’as-tu pensé de la P1 ?
Chaque weekend était un challenge, aucun match ne pouvait être pris à la légère. Cela explique sûrement les nombreuses surprises chaque semaine et l’homogénéité du classement.
Comment juges-tu tes prestations ?
Je ne pense pas avoir réalisé ma meilleure saison, surtout au début. Je n’ai en effet pas su m’affirmer correctement à tous les matchs… Heureusement que nous sommes un groupe (rires). Cependant, j’ai aussi eu de bons moments, il ne faut pas croire que tout fut noir (rires). Au final, individuellement, je suis assez content de cette saison durant laquelle j’ai beaucoup appris, notamment à faire preuve de plus de maturité dans mon jeu.
Quels furent les moments forts de cette campagne ?
Nous pouvons retenir de belles victoires comme à Bellaire, Hannut, Spa… où il est toujours difficile d’imposer son jeu. Je retiens aussi un beau dernier match à Belleflamme et une victoire qui nous a fait du bien.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année ?
La bonne ambiance au sein de l’équipe, du club et un bilan de victoires positif sont suffisant pour passer une bonne année.
As-tu des regrets ?
Comme tout le monde, je suis déçu de l’arrêt prématuré de la saison. Mais, en général, il faut vivre sans regret. J’aurais donc dû répondre que je n’en ai aucun (rires).