Frappé par une terrible blessure au tendon d’Achille, Axel Schoonbroodt a vécu une saison contrastée. Mais le meneur au bandeau reviendra plus motivé que jamais pour épauler ses coéquipiers en deuxième provinciale. Interview.
Axel, cette dernière saison est-elle réussie?
Oui, même si elle reste inachevée. Il nous restait six victoires à aller chercher. Nous aurions bien voulu aller un peu plus loin en Coupe tout de même mais la belle équipe de Comblain était dans un meilleur jour que nous. C’est dommage car notre objectif d’éliminer une P1 avait été réalisé avec brio contre Ensival.
Vous décrochez la montée autour de laquelle vous tourniez depuis plusieurs saisons. Était-ce votre objectif initial?
Il faut toujours viser le plus haut possible, non? Après les deux dernières saisons où nous avions terminé à la troisième place, nous voulions faire mieux. Notre coach a effectué un recrutement judicieux avec les venues de Julien Moray et Ben Jérôme afin de nous donner les moyens de valider nos ambitions.
Qu’as-tu pensé de cette P3C que vous quittez triomphalement?
C’était une série assez relevée au niveau des trois ou quatre premières places, cela a donné des rencontres très équilibrées d’ailleurs.
Comment juges-tu tes prestations?
J’ai un goût d’inachevé, ma saison s’est terminée le cinq janvier.
Quel moment retiens-tu de cette saison?
Personnellement, je me suis rompu le tendon d’Achille au troisième quart-temps contre Sprimont. C’est une blessure que je ne souhaite à personne. Plus positivement, je retiens le speech du coach lors de notre premier entrainement au complet de la saison. « Jamais deux sans trois. J’ai une faim de loup, donnez moi du rêve les gars, il y a un barbecue chez moi à la clé » nous avait-il dit.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?
L’entente dans le groupe malgré qu’il y ait un clan rouge et un clan qui n’aurait pas atteint les Playoffs 1 (rires).
Nourris-tu certains regrets?
Quand tu finis champion, c’est difficile d’en avoir. Plus sérieusement, celui de n’avoir pu boucler le championnat et d’affronter nos deux adversaires directs. Et puis, une montée sans pouvoir la fêter avec les copains, c’est décevant. Notre Docky avait pourtant déjà bloqué la date dans son agenda pour nous inviter.