Martin Henry revient sur la saison paradoxale de Cointe en première régionale. Interview.
Martin, que penses-tu de la saison que toi et tes coéquipiers de Cointe avez livrée?
Evidemment, je ne dois pas parler de saison mais de demi-saison car nous ne l’avons commencée qu’au deuxième tour (rires). Nous sommes très contents de nos résultats et de notre série de huit victoires en neuf matchs qui a montré à la division qui nous étions vraiment.
Du coup, es-tu satisfait de votre classement final?
C’était notre objectif même si une place plus au-dessus aurait été parfaite. Cependant, avec notre premier tour à trois victoires, nous ne pouvons qu’être heureux.
Comment était la première régionale cette année?
Je fus assez étonné du niveau de la R1, hormis deux ou trois équipes plus « prenable », le niveau des autres était vraiment bon. Chaque place était à défendre même si Gembloux – que nous aurions battu au match retour (rires) – était au dessus du lot.
Comment juges-tu tes prestations?
Je suis mitigé de ce côté-là! Je n’ai jamais réussi à garder le même niveau. Il y a eu des matchs où je rentrais et étais bien dans mon jeu et d’autres où j’étais vraiment mauvais sans savoir d’où cela pouvait provenir.
Quels furent les moments marquant de la saison?
Il y en a deux. Au niveau personnel, c’est mon match à Gembloux. J’y ai sorti ma meilleure prestation chez le leader de la série. Au niveau collectif, ce fut la victoire d’un point à la dernière seconde en quarts de finale de la Coupe face à Mont-sur-Marchienne dans un contexte difficile.
Qu’as-tu particulièrement apprécié?
L’ambiance dans l’équipe. Même après trois, quatre, cinq, ou six défaites d’affilée, il n’y a quasiment jamais eu d’embrouilles. Nous sommes restés soudés, nous avons travaillé et montré à tous de quoi nous étions capables.
Nourris-tu certains regrets?
Non, aucun. Je dois avouer que ce fut une année compliquée pour moi au niveau du basket – pour plein de raisons – mais j’ai quand même énormément appris.