Formant un duo d’enfer en défense avec son pote Brice Masy, Simon Afano analyse la saison de Ninane en R2. Interview d’un intérieur atypique.
Simon, comment juges-tu cette dernière saison?
Je la juge trop courte (rires). Au-delà de ça, ce fut une saison en dents-de-scie avec des victoires ou de bonnes prestations contre les favoris et des rendez-vous manqués, notamment notre match retour à Haneffe. Etant un compétiteur et vu les talents individuels présents dans notre groupe, je nourris personnellement quelques regrets. Mais nous sommes une jeune équipe et la plupart d’entre nous étaient novices en R2. Nous ne pouvons dès lors qu’être positifs en songeant à l’avenir.
Avez-vous atteint vos objectifs?
C’est difficile de juger avec ce championnat qui s’est arrêté prématurément mais les chiffres sont là et ne mentent pas: nous sommes à notre place en deuxième partie de tableau. Cependant, notre plus important objectif était de créer une continuité avec les jeunes du club et leur faire découvrir la régionale. Ce pari du coach et du club est réussi.
Qu’as-tu pensé de la R2 cette année?
C’était ma première saison « complète » depuis des années, je suis mal placé pour juger mais ce championnat fut disputé et, à chaque match, tout était possible.
Es-tu satisfait de tes prestations?
Je suis perfectionniste, je ne suis donc qu’à moitié satisfait. Je suis passé à côté de quelques matchs et je sais que je peux amener encore plus à l’équipe. C’est à moi de bosser! Mais, entouré de Nico André et Matthias Scholze, j’ai pu bien progresser. Il ne m’aurait fallu personne d’autre pour cela.
Quels furent les moments marquants cette année et qu’as-tu particulièrement apprécié?
Le premier fait marquant est malheureux, il s’agit de la blessure de mon pote Franck Renna. D’un autre côté, cela a permis de nous souder avec Brice et de former un super trio. Le second, c’est certainement le retour de Franck à l’entrainement. Il y a eu aussi l’arrivée de Gaëtan Sangorgio et l’éclosion des jeunes talents de l’équipe. J’ai aussi beaucoup apprécié être coaché par Nico André qui m’avait déjà eu en jeunes.