Avec son franc-parler légendaire, Chris Francot revient sur la saison vécue par Pepinster en P2A. Interview.
Chris, quel bilan fais-tu de cette dernière saison?
Dans l’ensemble, nous avons fait ce que nous devions en obtenant cette deuxième place avec une équipe composée de très jeunes gars et d’anciens – même de très anciens – joueurs. Ce mix n’est jamais simple à gérer, nous avons beaucoup appris en une saison.
Cette deuxième place te satisfait-elle?
Evidemment, je ne vais pas me plaindre d’une deuxième place mais nous aurions dû finir premiers et gratter une finale de Coupe.
De l’extérieur, cette P2A semblait stimulante.
Chaque année le niveau augmente car il y a de moins en moins d’écart entre les équipes. La série était très compacte, un ou deux faux-pas se payaient cash. Oui, cette série était excitante.
Comme juges-tu ta production?
Je pense ne pas trop mal m’en être sorti jusqu’à ce qu’un arbitre un peu trop zélé décide de pourrir ma saison – okay, j’y suis peut-être aussi pour quelque chose. Deux mois de suspension, c’est vraiment très long. Rien que pour cela, je demeure frustré de cette saison.
Quels sont les moments forts que tu gardes en mémoire?
La demi-finale de Coupe nous a marqués. L’ambiance, la tension, le derby, tous les ingrédients étaient présents. J »aurais tant voulu la disputer.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?
Jérôme Jennes a vraiment réussi à trouver un équilibre solide dans l’équipe en étant rigoureux et exigeant mais aussi en discutant beaucoup avec ses gars. Ce genre de troupe n’est pas facile à gérer et il a su créer un vrai groupe. J’ai adoré découvrir cette génération des moins de vingts ans, mes jeunes coéquipiers sont devenus mes petits frangins.
Nourris-tu certains regrets?
J’essaie vraiment de ne jamais en avoir. Mais le jour où j’ai coaché et été abritré par Monsieur M******, j’aurais dû aller pêcher ou me mettre un énorme murge le jour avant et être tellement mal que je n’aurais pas pu ouvrir ma grande bouche. Cela aurait permis à la team de conserver son effectif complet pour les matchs très importants. Même à bientôt quarante ans, j’apprends encore.