Avant de prendre la direction de Welkenraedt, Pierre Touette fait le bilan de la saison de Dison-Andrimont en première provinciale. Interview.
Pierre, comment analyses-tu votre saison?
Ce fut une saison un peu particulière avec des victoires obtenues contre des équipes bien classées et des défaites contre des formations à notre portée. Nous n’avons pas toujours eu l’occasion de montrer sur le terrain le vrai potentiel de l’équipe.
Vous avez lutté toute l’année pour le maintien, était-ce votre objectif initial?
Non, avec cette équipe, nous ne pensions pas nous retrouver dans le bas du classement. Cependant, avec un si faible taux de présences aux entrainements, c’était compliqué d’espérer mieux.
Qu’as-tu pensé du championnat de première provinciale cette saison?
La P1 est une division très plaisante dont les niveau est assez relevé et où chaque équipe donne tout pour l’emporter chaque weekend. Il n’y a pas de match « facile » ou gagné d’avance.
Es-tu satisfait de ta production?
Je trouve que, cette saison, j’ai manqué de confiance offensivement sur le terrain, notamment face à la « concurrence » solide à mon poste dans l’équipe (Barbay-Pieffer). Mais j’en retire du positif et une expérience supplémentaire car ce genre de joueurs te donnent du fil à retordre aux entrainements.
Quels furent les moments marquants de cette campagne 2019-2020?
Il y a d’abord eu le début d’année, en janvier, avec deux victoires consécutives contre les deux premiers du championnat: Ensival et Saint-Louis. Cela annonçait un bon deuxième tour. Ensuite, la fin de saison s’annonçait palpitante avec six équipes dans un mouchoir de poche qui luttaient pour éviter la descente. Malheureusement, l’arrêt du championnat en a décidé autrement.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?
La bonne entente dans l’équipe, les victoires obtenues et les entrainements hivernaux à 21h30 et à quatre (rires).
As-tu des regrets?
Non, aucun, si ce n’est que nous aurions préféré obtenir notre maintien sur le terrain.