Si les enjeux financiers de certains clubs professionnels sont colossaux, l’arrêt des compétitions risque de frapper encore plus durement les petits clubs amateurs.
Dans tous les sports, l’arrêt des championnats a déjà eu des conséquences dramatiques au niveau financier. De nombreux clubs vivent et survivent des droits tv, du merchandising et de la billetterie. Ce n’est évidemment pas le cas des clubs amateurs mais ceux-ci, privés de leur manifestations traditionnelles de fin de saison – et sans certitude de pouvoir en organiser à la fin de l’été – se retrouvent parfois dans des situations désastreuses et pourraient bien disparaître. « Les enjeux financiers du sport amateur sont moins grands, mais, à la fin de cette crise sanitaire et économique, il y aura bien plus de risques de banqueroute chez les petits clubs de troisième division qu’au Paris Saint-Germain ou chez les New York Knicks » souligne très justement Boris Diaw dans un long entretien accordé au magazine Le Point.
Un constat que partageait Didier Longueville. « La saison se termine d’une façon que personne ne pouvait prévoir. Cela fait très mal aux clubs qui voient, d’un coup, leurs recettes stoppées net. Or, pour beaucoup, la fin de saison est synonyme de nombreuses activités permettant d’équilibrer les budgets » avait-il reconnu jeudi dans nos colonnes. « Jouera-t-on au basket en août? Sans activité pendant les vacances, il va falloir compenser les pertes financières.«