Alors qu’Aubel affichait des ambitions en début d’exercice, le bilan comptable est moins reluisant que prévu. A quelques heures de recevoir l’excellente formation de Visé, Stéphane Ramaekers s’épanche – avec bonne humeur – sur la situation des Herbagers.
Stéphane, comment juges-tu votre début de saison?
Le bilan n’est pas reluisant donc nous ne pouvons pas dire que le début de saison soit idyllique. Nous ne perdons jamais de beaucoup mais cela tombe trop souvent du mauvais côté pour le moment. Heureusement, nous restons très solides et efficaces à la buvette! Tout le monde s’entraine dur pour cela (rires)!
Dans cette P2A particulièrement dense dont vous occupez l’antépénultième place, quelques victoires suffiraient à vous relancer totalement. Que vous manque-t-il pour opérer une remontée au classement?
Après plusieurs ultimatums du groupe, le coach s’est enfin remis en question en nous proposant de nouveaux systèmes à l’entrainement. En se remotivant de la sorte, j’espère qu’il sera suivi par tout le groupe afin d’opérer une belle remontée au classement et ainsi éviter son éviction (rires) Et à Florian David de prouver qu’il a le niveau All Star comme il l’avait annoncé en début de saison (rires)! Plus sérieusement, nous avons besoin de reprendre confiance offensivement en jouant simplement et en diminuant les pertes de balle qui nous font très mal depuis l’entame du championnat. Il faut aussi – et surtout – que nous parvenions à rester concentrés durant quarante minutes car ce sont souvent des passages à vide de trois ou quatre minutes qui nous tuent. L’excellente entente qui caractérise l’équipe demeure au beau fixe malgré tout, il n’y a donc « plus qu’à »…
Ce dimanche, vous recevrez Visé. A quel genre de match t’attends-tu face à cette excellente formation et que devrez-vous faire pour vous imposer?
Visé est un candidat au titre. Nous savons que cela sera difficile et qu’il s’agit d’une équipe très solide. Nous devons nous baser sur notre bonne défense – point positif de ce début de saison – et enfin réussir à dépasser la barre des septante points, ce qui ne serait pas du luxe.