Frappé par la guigne, Ninane a vu son noyau se réduire comme peau de chagrin en P2 Dames. Avant d’aborder un deuxième tour de tous les dangers pour les Calidifontaines, à la lutte pour le maintien, Hélène Dubois revient sur la première partie de saison de sa formation ainsi que sur sa série de P2A et le championnat dans son ensemble.
Hélène, comment juges-tu votre premier tour?
Notre premier tour avait bien débuté avec deux victoires d’entrée de jeu, ce qui nous a mis en confiance. Malheureusement, cet élan de confiance fut stoppé net par deux grosses blessures survenues début octobre et qui ont touché deux membres de notre cinq de bases. Eva Gusso a dû mettre un terme à sa saison, ses ligaments croisés du genou étant touchés et une opération sera envisagée en fonction de ses obligations professionnelles. Sophie Colette s’est fracturée le coude et ne rejoindra le groupe qu’à la mi-février. J’ai moi-même été blessée durant un gros mois suite à une déchirure au mollet. Une de nos joueuses ayant décidé d’arrêter, le calcul est vite fait: il nous reste actuellement six joueuses. C’est trop juste pour espérer faire des résultats dans cette série que nous découvrons. Néanmoins, malgré ce souci d’effectif, le groupe reste méritant, motivé et essaie de donner son maximum. Même si c’est parfois démoralisant de voir que notre petit noyau ne nous permet pas d’accrocher des victoires. Nous comptons le même nombre de victoires que Cheratte, qui a disputé un match de plus que nous et Blegny est derrière nous, sans avoir encore eu la chance de s’imposer.
Que penses-tu de votre série?
Notre série est sympa car nous sommes avec les deux autres équipes montantes rencontrées la saison passée, Cheratte et Blegny. Nous avons aussi des équipes des environs, ce qui est d’autant plus chouette pour les déplacements. Nous sommes une équipe qui joue en P2 et P3 depuis de nombreuses années et nous rencontrons, dans cette série, des joueuses connues et des adversaires habituels. En Dames, nous avons tendance à pratiquement toutes nous connaitre.
Quelles différences notes-tu entre la P2 et la P3 dames?
En terme de niveau de jeu, il n’y a guère de différences. Par contre, je remarque que les équipes affrontées sont complètes et tiennent bien dans l’intensité. Les remplacements ne se remarquent pas car nous sommes souvent confrontées à des groupes très complets et homogènes. Nous espérons retrouver un groupe de ce type rapidement et prouver que nous pouvons, nous aussi, remporter des matchs en P2!