Avant un déplacement crucial ce dimanche à Mons, Tony Fernez se penche sur la situation de LAAJ.
Tony, match important pour vous ce dimanche à Mons. Que devrez-vous faire pour l’emporter?
Nous devrons absolument être concentrés durant quarante minutes, et non trente comme pour le moment. Il faudra impérativement suivre notre plan de match, surtout défensivement.
Comment expliques-tu vos difficultés actuelles?
Il est certain que nous mangeons notre pain noir. Nous avons beaucoup de blessés. De plus, le calendrier ne nous est pas favorable. Nous avons reçu Pepinster, Mazy, Loyers et Nivelles: des ténors. Et nous sommes allés à Sainte Walburge, Natoye, Mons et au Royal. Notre deuxième tour sera crucial!
T’attendais-tu à cette situation?
Oui, en reprenant l’équipe, je savais que nous allions être en difficulté. Il faut savoir, et je me répète, qu’hormis trois joueurs, les quinze autres viennent de P2 et P1. Nous sommes un centre de formation, donc nous continuons de bosser et d’apprendre.
Ce qui est aussi ton cas nous disais-tu…
Oui, je suis moi aussi en apprentissage et Monsieur Fassotte me donne énormément de conseils. J’ai aussi la chance d’avoir des collèges -Mossay, Jacquemin, Humblet, notamment- qui me distillent l’un ou l’autre conseil. Il faut savoir écouter les coachs d’expérience et prendre ce qui te semble pertinent.
Justement, tu parlais de ton deuxième tour. Avec une équipe jeune, les progrès devraient être notables. De quoi envisager sereinement la seconde partie de saison?
Sereinement, non. Nous sommes vraiment fort jeunes. J’ai aussi deux pions essentiels, Giebens et Bastin, blessés jusqu’à l’année prochaine. Par contre, j’observe déjà une évolution, j’ai donc la conviction que nous allons franchir un palier au second tour. Mais est-ce que cela sera suffisant? Wait and see…
