Précieux pour le Haut-Pré, Lionel Cremer se confie à Liège & Basketball à quelques heures d’une rencontre décisive face à Ensival.
Lionel, qu’as-tu pensé de votre prestation de samedi?
La victoire parle pour nous. Nous avons fait un match plein. Contrairement à la première confrontation, nous sommes parvenus à relever le défi physique. Les rotations plus rapides nous ont permis de conserver notre rythme pendant quarante minutes. Ainsi, défensivement, nos rotations se sont faites durant l’intégralité de la rencontre et le manque de lucidité offensive fut nettement moins présent que lors du game 1. Cela nous a aidé à rester concentrés sur la victoire et à ne pas nous laisser submerger comme lors de notre revers à domicile.
Comment vous sentez-vous à quelques heures d’une « belle » décisive?
C’est difficile de définir ce sentiment particulier qui nous anime. Nous allons aborder cette rencontre comme le game 2. Ce sera « marche ou crève » et nous accueillerons Ensival le couteau entre les dents.
Que devrez-vous faire pour l’emporter?
Défensivement, nous devrons limiter leurs shoots extérieurs et forcer les Ensivalois à sortir de leur plan de jeu. Il faudra également être collectifs des deux côtés du terrain. Ensuite, la saison que nous avons vécue et les difficultés rencontrées nous ont appris à compter sur chaque joueur. Nous savons qui apporte quoi. Et chacun devra apporter sa pierre à l’édifice pour permettre à l’équipe de rejoindre la finale.
As-tu déjà eu l’occasion de vivre une « belle » en Playoffs?
Oui, il y a quatre ans, j’ai vécu la montée en R2 avec Haneffe. Nous avions terminé le travail à SFX lors d’un game 3 disputé dans une atmosphère de folie. Nous avions un super groupe et ce fut une belle expérience de partager ce moment avec mes coéquipiers de l’époque. Me retrouver aujourd’hui avec une opportunité similaire, c’est un sentiment particulier car j’ai fait face à pas mal de soucis de santé depuis. L’ambiance des Playoffs, c’est simplement le meilleur moment de la saison. Et c’est pour vivre des moments pareils que nous jouons.
