« Rigueur, organisation et intensité »

 

Le derby de la porte des Ardennes aura lieu ce soir à Sprimont dans une salle qui devrait être remplie pour l’occasion. Les Carriers reçoivent Comblain pour un duel qui s’annonce épique. Liège & Basketball fait le point avec Jérôme Flagothier.

 

Jérôme, satisfait de votre victoire contre Sainte Walburge le weekend dernier?

Oui, bien entendu. Certes, ce n’était pas parfait mais pour un match de reprise, c’était pas mal et c’est bon pour la confiance. Nos shoots sont rentrés et nous pouvons être satisfaits, d’autant plus que nous jouions sans Florian Forthomme et Charles Perrier.

Ce soir, vous recevez Comblain, abordez-vous ce match différemment des autres?

Pas spécialement. Pour les anciens et le comité, nous avons vécu cette rivalité au cours des années mais la jeune génération n’est pas réellement impactée par cela. Si ce n’est le terme derby accolé à la rencontre, sans doute plus de public, de chaleur et d’intensité, cela reste un match comme un autre. Et nous l’abordons sérieusement.

Quelles vont être les clés de cette partie?

Deux éléments me semblent prépondérants. D’une part, notre rigueur en terme d’organisation et, d’autre part, l’intensité que chaque équipe sera capable de mettre dans cette rencontre. Ce duel sera peut-être un peu plus tendu qu’un match « classique », d’autant plus que pas mal de bruits de transferts sont évoqués dans la presse. Mais nous nous sommes affrontés des dizaines de fois et nous connaissons bien.

Physiquement, comment te sens-tu?

Mon genou va beaucoup mieux. Mon dos, lui, ne rajeunit pas. J’ai l’impression d’avoir des vertèbres de papy (rires).

 

 

« Besoin d’un break »

 

Tu restes à Sprimont la saison prochaine?

C’est en discussion. Il est certain que je ne signerai nulle part ailleurs. En début de saison, j’avais dit que c’était probablement ma dernière année avant de faire une coupure. J’avais commencé la saison avec des pieds de plomb, cela a été vraiment dur de me remettre à niveau et une certaine lassitude s’installe. Je vais me marier en juin, des projets de famille vont certainement se mettre en route et j’ai besoin d’un break. Il y a 90% de chances que je ne renfile pas les baskets la saison prochaine.

Les 10% restant laissent tout de même une place à une possibilité. C’est lié au nouvel entraineur qui prendra les rênes de l’équipe la saison prochaine?

Oui, en partie. Le club est en bonne discussion avec un coach qui remporte l’adhésion des joueurs. C’est plutôt chouette.

Pascal Horrion a annoncé il y a déjà quelques mois sa décision d’arrêter. Tu le comprends?

Oui, totalement. Nous sommes un peu dans le même état d’esprit. Cela fait douze ou treize ans que nous sommes dans cette équipe, les années passent et cela finit par fatiguer et lasser.