La première moitié de saison de Dison-Andrimont est loin d’être un long fleuve tranquille. Et le club verviétois accuse un nouveau coup dur avec la démission de son entraineur, Yves Perugini.
Une préparation tronquée, un effectif décimé et des victoires qui se font rares, Dison-Andrimont a souffert durant cette première moitié de saison. Et, la nouvelle vient de tomber, Yves Perugini a présenté sa démission aux Verviétois.
Yves, tu as décidé de quitter ton poste d’entraineur de la R2 de Dison-Andrimont, une décision mûrement réfléchie?
Oui, j’ai fait ce choix après une profonde réflexion. J’ai préféré jeter les gants à ce moment de la saison pour plusieurs raisons.
Quelles sont-elles?
La première, et la plus importante, reste ma famille! Récemment, mon père a été hospitalisé deux fois dans un très court laps de temps, et j’ai besoin de passer du temps avec mes parents mais aussi mes enfants. J’ai également changé, il y a quelques mois, pour un énorme challenge professionnel. Cela se passe très bien mais me demande toute mon énergie.
Et concernant le basketball en lui-même?
Sur le plan strictement basket, j’avais signé a Andrimont (ndlr: pour deux ans) pour former un groupe solide et avec des jeunes capables d’être intégrés. Je pense avoir rempli ma mission à ce niveau-là. Néanmoins, la réalité nous a rattrapé: une préparation dans de mauvaises conditions, des blessures et deux défections qui ont plombé notre compteur de victoires. Côté coaching, j’ai apporté tout ce que je connais de notre beau sport ainsi que ma passion pour ce jeu. Mais encore faut-il avoir un groupe viable pour engranger des victoires. Celles que nous avons acquises ont été le fruit du talent de mes joueurs et de bonnes reponses de coaching.
Dans quel état d’esprit es-tu?
J’arrête non pas fâché mais triste. Et devant reconnaitre, malheureusement, un rapport coût/bénéfice personnel défavorable.
Te verra-t-on prochainement reprendre une équipe senior?
Comme je l’ai annoncé au President, il n’est pas question pour l’instant de reprendre quoi que ce soit comme challenge. Mais le futur devra, par contre, s’articuler autour de deux axes: formation et une structure de club permettant un développement basket.