Actuellement dans une séquence délicate, Ninane doit profiter de la réception d’Aarschot pour se relancer au sein de cette palpitante TDM2. Avant une rencontre capitale, où la défaite est interdite pour le matricule 1200, Liège & Basketball est allé à la rencontre de Jérémie Dedave. Entretien en toute lucidité et sans langue de bois avec l’un des nouveaux patrons des Calidifontains.
Jérémie, comment expliques-tu les difficultés que vous traversez actuellement?
C’est difficilement explicable car nous sortions de cinq victoires consécutives. Nous n’avons jamais négligé nos adversaires mais ne venions pas avec la bonne mentalité. L’esprit d’équipe nous a fait défaut alors que cela doit être notre fer de lance.
Que vous faut-il absolument modifier pour repartir du bon pied?
Nous devons corriger nos oublis défensifs. Nous sommes l’une des pires défenses de la série. Or, au vu de la qualité de notre noyau, cela devrait être l’inverse. Si les équipes contre lesquelles nous avons joué ces dernières semaines ont sorti des matchs références contre nous, ce n’est pas un hasard. Nous ne sommes pas agressifs.
La réception d’Aarschot constitue-t-elle un bon moyen de vous relancer?
Jusqu’à présent, nous jouons mal à domicile. Nous ne pouvons pas nous cacher, la défaite est interdite contre une équipe qui figure dans le bas de classement mais sort d’une belle victoire contre Comblain. Nous avons un noyau de dix joueurs capables de marquer et de défendre. Cela doit devenir notre force: étouffer notre adversaire avec une intensité nettement supérieure. Si nous défendons ensemble avec agressivité, cela viendra naturellement en attaque.
« Je laisse le jeu venir à moi »
Dans la grisaille actuelle, tu sembles être un rayon de soleil pour les Calidifontains. Cette année, tu sembles davantage t’affirmer comme l’un des patrons de ton équipe. Comment analyses-tu ton début de saison?
A titre personnel, mon début de saison est positif mais il est encore trop tôt pour tirer un premier bilan. Les années précédentes, j’ai toujours été plus présent défensivement qu’offensivement. Cette année, les choses sont venues naturellement en attaque car je suis un joueur qui laisse le jeu venir à lui. Les trois saisons en D2 ne furent pas toujours faciles avec l’enchainement des défaites et, individuellement, il était beaucoup plus difficile de m’exprimer. Mais l’expérience que j’y ai acquise constitue un atout indéniable.
Quels sont tes axes de progression?
A partir d’aujourd’hui, je dois essayer de retirer l’équipe vers le haut défensivement en étant agressif sur le porteur de balle. Cela a toujours donné un élan positif au groupe et l’esprit d’équipe n’en ressortira que plus positif.