« Un début de saison presque parfait »

   

Ce samedi, à Atlas Jupille, Herve-Battice s’est imposé, 61 à 65, au terme d’une rencontre palpitante. Une quatrième victoire pour les Fromagères qui réalisent une excellent début d’exercice. Alain Denoel, l’entraineur des Herviennes, analyse ce dernier derby et l’entame de saison de sa formation.

     

A LAAJ, Herve-Battice l’a emporté mais s’est fait peur. « Nous avons été surpris par le basket hyper agressif développé par notre adversaire et avons eu du mal à rentrer dans la partie » reconnait d’emblée Alain Denoel. « Nous avons été maladroits, ratant une multitude de paniers faciles, et beaucoup trop permissifs en défense, concédant plus de triples que lors de nos trois derniers matchs réunis, lors desquels nous avons pourtant rencontré Fleurus et Pepinster, deux équipes reconnues pour leur adresse aux 6,75 mètres.« 

A la pause, les visiteuses menaient néanmoins de quatre unités. « Grâce à quelques transitions et à notre jeu intérieur, nous avons alors augmenté notre avance jusqu’à quinze unité à l’entame du dernier quart » continue le coach de Herve-battice. « Dans celui-ci, nous avons perdu trop de ballons, permettant de facto à cette courageuse équipe de LAAJ d’y croire jusqu’au bout. Au final, nous remportons une excellente victoire en déplacement. Pour ce qui est de la manière, toutefois, on repassera!« 

     

Un soutien populaire et une marge de progression

   

Un résultat positif à l’image de la campagne actuelle des Fromagères. « Notre début de saison est presque parfait puisque, sans cette défaite in extremis contre Fleurus la semaine dernière, nous serions toujours invaincus, préparation comprise » soutien « Deno ». « Les filles font preuve d’une excellente mentalité, l’ambiance en-dehors du terrain est très saine et nous sommes toujours dix à l’entrainement. Du coup, mes joueuses récoltent le fruit de leur travail puisque ce samedi encore, une petite cinquantaine de supporters avaient fait le déplacement pour nous encourager, ce qui est plutôt rare de nos jours.« 

Néanmoins, en perfectionniste qu’il est, Alain refuse de laisser son groupe se reposer sur ses lauriers. « Nous avons encore une grosse marge de progression. Nous devons veiller à conserver notre fighting spirit. A Atlas, nos manques d’efforts en défense et d’agressivité des deux côtés ont donné l’impression que nous étions trop laxistes, comme si tout était acquis » analyse le technicien. « Nous devons comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là et renverser rapidement la vapeur. » Et de prévenir: « J’attend de mes filles une grosse prestation contre Rulles samedi prochain. »