RSW Liège Basket quitte la Division 1.
Jeudi midi, François Ancion, Directeur Général de RSW Liège Basket, nous confiait qu’il fallait « qu’il y ait une fumée blanche la semaine prochaine ou bien il n’y aura plus de fumée du tout ». Les choses se sont accélérées puisque vingt-quatre heures plus tard, le dirigeant débranchait la prise, annonçant ce que tous les supporters de Liège Basket et les amoureux du ballon orange redoutaient.
« C’est la fin de notre équipe en Division 1. Ce n’est désormais plus un secret, c’est bel et bien la fin du RSW Liège Basket au plus haut niveau de la compétition belge », communiquaient les responsables Sang et Marine sur les réseaux sociaux. « C’est avec le coeur lourd que la direction a pris la décision de ne pas rempiler pour la saison 2024/2025, faute de moyens et de soutien des autorités. Nous sommes tristes, tout autant que vous, que notre Province qui compte le plus d’affiliés en Belgique ne soit pas représentée par une équipe phare en première division. Comme lu dans la presse, le Club a libéré ses joueurs encore sous contrat afin de leur donner l’opportunité de se retrouver une équipe pour la saison prochaine. Nous ne pouvons que vous remercier pour votre ferveur et pour l’engouement retrouvé cette saison, on s’en souviendra pour toujours. »
Après des débuts fracassants en D1 et des saisons réussies voyant passer au Country Hall une ribambelle de joueurs emblématiques, Liège Basket avait vivoté plusieurs saisons, terminant systématiquement lanterne rouge du championnat. L’optimisme et les victoires étaient de retour depuis dix-huit mois et l’arrivée de l’investisseur américain Ernie Cambo. Ce dernier avait épongé les dettes liégeoises et permis de constituer un effectif talentueux qui avait poussé Ostende dans ses retranchements en demi-finale des Playoffs après avoir conquis une médaille de bronze sur la scène européenne. L’annonce surprise du « boss » de ne plus investir dans le club liégeois a, malheureusement, sonné le glas de l’aventure de Liège Basket en D1. Une page se tourne, avec tristesse, déception et amertume.
Crédit photo : Léa Collin
