Pour le dernier match de l’année 2023 en P1, les spectateurs ont été gâtés avec un véritable thriller aux Argilières entre l’Etoile Jupille et Grâce-Hollogne, deux équipes du top de l’élite provinciale.
Après avoir caracolé en tête de la première provinciale, les Etoilés ont subi un coup d’arrêt avec la perte de Cordonnier et un revers concédé à ESL United. Quelques jours plus tard, les protégés de Michel Nihon recevaient des Buffalos surfant sur une bonne dynamique pour clore l’année civile.
Un choc au sommet important pour le classement puisque les Jupillois devaient obligatoirement s’imposer pour ne pas laisser les Porais prendre trop d’avance au classement et les Buffalos revenir à leur hauteur (mais avec un match de moins). D’emblée, Benoit Blanchy (31 points) et Joachim Thiry (28) montraient leur envie d’en découdre et permettaient aux Buffalos de mener 25-28 après dix minutes. Xavier Pennenman (22 points) et les locaux réagissaient dans le second quart pour égaliser à la pause, 47 partout.
Si la première mi-temps avait été très offensive, le troisième quart était placé sous le signe de la défense. Boufflette (10) et les Buffalos serraient les rangs derrière pour reprendre l’avantage, 58-64 à la demi-heure. Dans un dernier quart palpitant, l’attaque jupilloise retrouvait sa splendeur. Bongiorno (15) et les Etoilés faisaient le forcing et au bout des quarante minutes, le marquoir affichait un score de parité, 90 partout.
Les prolongations sont souvent une roulette russe et ces cinq minutes additionnelles souriaient aux Buffalos qui arrachaient la victoire de haute lutte, 97-105. « Il est difficile de retirer du positif après une défaite en prolongation mais je retiendrai tout de même l’ambiance qui fut terrible durant tout le match », confiait Jérôme Niedziolka, très en vue avec 24 points. « A mon sens, nous avons manqué d’un petit brin de chance mais également de lucidité en fin de match. Nous payons un mois de décembre avec un seul entrainement dans les jambes et avec une équipe incomplète à cause de l’enchainement des matchs et de l’indisponibilité de notre salle. » Et de conclure : « On se revoit en janvier pour de nouvelles aventures. »