A Bellaire, Nicolas Paulus et les Sucriers ont réussi le carton du week-end pour se rapprocher un peu plus de leur rêve.
Nico, comment avez-vous abordé ce déplacement dans l’atypique salle de Bellaire ?
Le coach avait fixé un objectif de deux sur trois pour ces trois derniers matchs : déplacement à Jupille, Aywaille et Bellaire. Cela parce que se sont des matchs pièges où nous n’étions pas au complet et contre des équipes dont la position dans le classement ne reflète pas le talent – il suffit de voir pour cela la victoire d’Aywaille à Comblain vendredi dernier. Cependant, pour nous les joueurs, il n’a jamais été question de lâcher des points dans ces matchs. Ainsi, avec le deux sur deux avant Bellaire, le coach voulait nous éviter de la pression mais nous avons abordé ce match avec envie et sérieux.
Comment expliques-tu une aussi large victoire : 57-108 ?
Au premier tour, nous avions gagné avec un écart similaire. Je crois qu’il y a des équipes qui nous conviennent mieux que d’autres. Néanmoins, dans ces deux matchs, nous avons directement connu une adresse assez exceptionnelle tout en étant intenses et concentrés en défense. Si je ne m’abuse, dans ces deux matchs, il y eut 20 points d’écart après le premier quart, ce qui nous a mis largement en confiance, contrairement à notre adversaire. Je tiens à féliciter les Blue Rabbits qui n’ont rien lâché et on joué physique jusqu’au bout dans un match où d’autres auraient baissé les bras.
Avec deux défaites de moins que Cointe et Comblain (qui a pris un forfait), quelles sont vos ambitions pour le sprint final ?
Notre ambition est le titre. La route est encore longue, il reste cinq finales, 200 minutes. Et la majorité de nos adversaires vont avoir des choses à jouer pour sécuriser le maintien. Cette P2A est passionnante de la première à la dernière place. Théoriquement, un trois sur cinq nous assurerait d’être champions, même si tous nos concurrents gagnent tous leurs matchs. Il faut y aller, nous avons les capacités pour réussir un cinq sur cinq – surtout que nous jouerons quatre fois à domicile – et c’est ce que nous viserons, sans snober personne.