En s’inclinant à Angleur, Nicolas Paulus et les Sucriers ont laissé le leadership de la P2A aux Grenouilles de Cointe qu’ils recevront ce dimanche.
Nico, qu’est-ce qui vous a manqué pour vous imposer à Angleur ?
Je ne désire pas faire de commentaires sur le sujet, l’essentiel est pour nous de tourner la page et d’attaquer la suite. Je tiens simplement à féliciter les Angleurois qui, à sept, on livré un match plein du début à la fin, notamment Armand Kabeya qui est sans doute le joueur le plus dur à jouer de la division. Si nous avions tué le match quand nous en avions l’occasion, nous n’aurions pas pris un 14-0 dans les deux dernières minutes d’un match que nous avons mené tout du long, avec trois exclusions directes et un joueur à cinq fautes. Je peux aussi dire que nos blessés – Sacha De Liamchine et Dylan Saive – nous manquent fortement.
Comment le groupe réagit-il à ce second revers consécutif ?
Tous les efforts pour aller chercher douze victoires d’affilée au premier tour sont annéantis avec ces deux défaites évitables. Il faut repartir de zéro. Mais rien n’est fait, la saison est encore longue. Il y aura d’autres matchs où nous ne dominerons pas, d’autres matchs où nous jouerons mal, d’autres matchs où nous ne comprendrons pas les décisions arbitrales… Il faudra juste les gagner quand même et cela ne pourra venir que du terrain.
Comment allez-vous aborder ce match au sommet contre Cointe ?
Dans la position d’outsider qui est maintenant la nôtre. Et donc avec rien à perdre et tout à gagner. Tout est possible, les Grenouilles vont aussi laisser des matchs d’ici la fin. Faisons en sorte que cela soit déjà le cas dimanche. De plus, nous allons enfin rejouer chez nous. La dernière fois, c’était il y a presque deux mois. Nous avons hâte.