Plus de 650 personnes ont pu assister la masterclass de Maxime Princen contre les Leuven Bears et à la belle résistance des Comblinois face aux troupes d’Eddy Casteels.
Sans François Lhoest (vacances) et trop rapidement privés de Rémy Collard (blessure), les Comblinois ont vu leur tâche encore davantage se complexifier face aux Bears dont le physique était très nettement – et logiquement – supérieur. C’est grâce à cet avantage de centimètres et de kilos que les Louvanistes recollaient assez rapidement au score, effaçant les dix unités d’avance du Mailleux.
Mais les Comblinois ne sont pas leaders en TDM2 pour rien. Avec Matisse concentré sur ses tâches défensives, Rondoz au four et au moulin et prouvant à nouveau – il avait été brillant contre Ostende la saison dernière – qu’il est sans doute l’un des joueurs les plus précieux de la province, Malempré et Hubert parvenant à amener la balle en zone avant malgré la pression adverse et Darmont faisant mouche à deux reprises derrière l’arc tout en provoquant un passage en force, Comblain parvenait à faire ensuite jeu égal avec les Louvanistes.
Dans le second quart, la zone des « locaux » fonctionnait, Goémé prenait feu – ah ce panier à quatre points – et Princen commençait sa masterclass. Des shoots culottés, du jeu en post-up avec un arsenal de feintes, des fautes provoquées, l’ailier du Mailleux jouait les yeux dans les yeux avec les « pros » de Louvain et tenait la baraque pour Comblain, permettant aux pensionnaires de TDM2 de croire encore en leurs chances à la pause. « Si nous gommons quelques erreurs en première mi-temps, nous aurions pu rentrer au vestiaire devant », constate Maxime Princen. « En deuxième mi-temps, le physique a énormément joué et nous avons un peu croulé. Mais nous n’avons pas à rougir, surtout sans Franky et avec Rémy qui s’est blessé dès le début. Nous pouvons être fiers de nous. »
En seconde période, les Comblinois éprouvaient effectivement et logiquement davantage de difficultés pour alimenter le marquoir, la débauche d’énergie pour rivaliser avec les athlètes des Bears pesant sur les organismes. Néanmoins, les protégés de Ludo Humblet ne baissaient pas les bras tandis que Princen continuait son récital conclu avec 31 points à un très intéressant pourcentage avant de rejoindre le banc, victime de crampes.
« Je me suis très bien senti dans cette rencontre. Il y avait beaucoup d’assistance et surtout beaucoup de personnes qui sont proches de moi qui étaient là. J’étais très détendu et sans pression. Je me suis juste dit : ‘allez, amuse-toi' », confie Max après sa prestation cinq étoiles, d’ailleurs saluée par plusieurs joueurs adverses. « Cela fait très plaisir. J’ai essayé de jouer le plus juste possible. Je dois avouer que ce genre de match est vraiment tout ce que j’aime dans notre sport. Tu es l’outsider, tu joues libéré et t’a juste envie de montrer que tu peux un peu challenger tes opposants. » Une manière de voir les choses qui a formidablement réussi au scoreur comblinois qui a littéralement éclaboussé cette rencontre de son talent.