Les Carnets du basketteur, saison 6 !
Même si les Brugeois se sont pris les crampons dans le gazon face à Porto, ils n’en constituent pas moins l’excellente surprise européenne de ce début de saison. Pourtant, d’aucuns s’interrogèrent lorsque les décideurs du cru cédèrent les clés de l’équipe à un Carl Hoefkens sans expérience notoire.
Sur le terrain, il ne lâchait jamais rien et j’avais eu l’occasion de le rencontrer dans une circonstance, somme toute, assez exceptionnelle. Le dimanche 25 mai 1997, le Lierse se déplace au Standard et sera sacré champion s’il l’emporte. Je couvre le match pour la DH en compagnie de l’excellent Michel Dubois (originaire de Baelen). La partie est à sens unique et les Anversois l’emportent 0-3. Si mon collègue se charge du vestiaire liégeois, je dévale dans celui de « Jaune et Noir » en pleine euphorie. Et je pèse mes mots…
Après avoir tenté de recueillir quelques mots d’Eric Gerets, l’entraîneur visiteur, entre deux gorgées de champagne, je me dirige en direction d’Hoefkens (monté à la 78e minute) qui m’accueille d’un large sourire : « Pour nous, c’est déjà extraordinaire d’être champions mais, en outre, dans l’enfer de Sclessin où j’adore jouer dans une ambiance toujours fantastique. C’est un de mes stades préférés. »
Il y fut cependant confronté à un méchant retour de manivelle quand, le 18 septembre dernier, les « Rouches » prirent en quelque sorte leur revanche sur le score de… 3 à 0.
Michel Christiane
Crédit photo : Club Brugge