Après un début de championnat compliqué, les jeunes Haricots ont arraché une magnifique victoire à Charleroi sur un panier « on the buzzer » de Tom Leclercq. Récit d’une folle rencontre avec Maxime Clavier.
Max, les dernières semaines furent intenses pour ta jeune équipe de R2.
Oui, nous avons eu des semaines compliquées avec des réunions de crise, un début de championnat ardu avec quatre déplacements lors des six premiers matchs alors qu’à domicile, nous affrontions Woluwé – qui semble favori de la série – et Haneffe pour un derby. Nous avons beaucoup parlé et nous sommes regardé jouer pour comprendre. Et puis nous nous sommes mis au boulot et nous avons trouvé nos qualités et notre force.
Et cela s’est traduit par une victoire incroyable à Charleroi, 93-94 !
Déjà à Beez, nous avions essayé de mettre un max de pression et des contre-attaques. A Charleroi, sans Matumuini, Mathy et De Jaeger, la tâche semblait impossible. Mais nous avons vraiment joué le coup sans pression.
A la mi-temps, le marquoir affichait 54 partout mais vous vous retrouviez ensuite distancés de quinze longueurs dans le troisième quart-temps !
Nous sommes alors passés en zone et avons commencé à revenir petit à petit. A six secondes de la fin, c’était 93-92. Nous avons récupéré le rebond, traversé le terrain en cinq secondes et Ugo Jacoby – qui a fait un super match à la distribution – libéra Tom Leclercq qui posa un dribble et monta en power shoot sur la tête des pivots adverses pour marquer sur le buzzer !
Un sentiment incroyable…
Je n’y croyais plus, c’était un hold up ! Mais on joue et coache pour de telles sensations, se sauter les uns sur les autres après un buzzer et vivre des moments et des émotions pareils.
Une victoire terriblement savoureuse.
Tom Leclerq a été vraiment monstrueux offensivement et défensivement. Mais je le répète régulièrement à mes petits gars : le triomphe d’un joueur est le triomphe de tout un groupe. Je suis content de mes joueurs, ils m’ont bien rendu la « sortie foire » et je leur avais promis un souper si nous venions encore à gagner (rires). Si nous devons nous entrainer moins et manger plus pour gagner, nous le ferons (rires).