A Ans, les Flémallois ont assuré l’essentiel et la qualification pour les seizièmes de finale de la Coupe de la province, une compétition dont il ont goûté à la finale la saison dernière.
Chez la très bonne P3 d’Ans, Flémalle s’est imposé 64-68. « C’est une victoire qui fait du bien même si la qualité n’y était pas. Peu importe, nous passons un tour et nous bossons », souligne Thierry Dario. « Après une défaite à Wanze qui a laissé des traces et une semaine sans entrainement digne de ce nom et avec de nombreux absents et blessés, nous savions que ce déplacement à Ans, bonne P3 très physique ayant raté de peu la montée l’année passée et invaincue cette année, s’annonçait dangereux. »
Privé d’Electricco, Lheureux, Herbots, Dehaut et Gachertz, les Métallos ont puisé dans leur ressources face à des locaux qui démarraient sur les chapeaux de roues. Les Ansois allaient compter dix longueurs d’avance avant que l’expérience et le jeu intérieur des Flémallois ne leur permettent de revenir à 37-36 à la pause. « Nous avons redémarré avec une stratégie offensive différente – merci au T2 – et en augmentant la défense en homme à homme », ajoute Thierry qui voyait ses troupes se détacher à 39-50. « Mais la fatigue et les fautes allaient permettre aux locaux de revenir dans notre sillage. Néanmoins, nous parvinmes à rester devant jusqu’au bout. »
Voilà les Métallos qualifiés pour un choc contre la P2 du Mailleux. « Cette Coupe n’est clairement pas un objectif mais nous sert davantage d’entrainement alors que nous savons que nous allons avoir difficile de rééditer l’exploit de la saison dernière », assure l’entraineur flémallois.
Les Métallos ont un groupe élargi mais doivent faire face à une cascade de blessures, sans oublier les absences pour des raisons professionnelles. « Notre début de saison est d’ailleurs en dents-de-scie car nous ne rajeunissons pas », remarque Thierry Dario. « Nous avons nos soucis physiques et nous aspirons à une saison tranquille en P2 mais en regardant vers le haut. »
Des ambitions mesurées mais légitimes pour une groupe talentueux et à la force collective certaine. « Nous avons besoin de bosser nos schémas tactiques encore plus durement car notre physique et notre expérience ne peuvent suffire à chaque match », observe « Coach T » qui reprend son bâton de pélerin pour renforcer son effectif. « Au vu des blessés que nous comptons dans nos rangs, nous cherchons un meneur-ailier – si possible de moins de cinquante ans (rires) – pour venir étoffer le groupe. »