En ce week-end d’Assomption, nous vous proposons une série de réflexions ayant trait au sport, en général, et au basket, en particulier. Parmi ces témoignages, celui du neveu d’un ancien « espoir de l’année » avec Sunair Ostende.
Mateusz Ponitka (Ostende 13 à 15) a dit…
« Mon frère (ndlr : Marcel, Saragosse) et moi n’avons jamais été très unis. Il est vrai que mes parents lui ont toujours donné la priorité. A 19 ans, j’ai décidé de quitter la maison familiale. Pourtant, quand il a eu des moments difficiles, j’ai essayé de l’aider. Même financièrement. Mais, les choses n’ont fait qu’empirer. Ils ne m’aiment pas. Dans ces conditions, il est hors de question que je joue en sélection polonaise avec lui. »
Niels Verborgh (avocat du sport) a dit…
« Les Etats-Unis sont un pays ultra-libéral en matière économique mais, en sports, c’est quasi du communisme au vu de la répartition des gains et des joueurs. Le salaire moyen d’un joueur de NBA est supérieur à celui d’un footballeur d’un grand club du Vieux Continent. En revanche, la ligue américaine n’autorise qu’un maximum de quinze éléments par équipe tandis que, dans le foot européen, c’est open bar. »
Breein Tyree (Ostende 2022/2021) a dit…
« Je ne découvre pas l’Europe en débarquant en Belgique car, quand j’avais 13 ans, j’ai participé au Mondial des U15 de… football avec la sélection nationale des Etats-Unis. C’était au Portugal et nous n’avions été battus qu’en finale par l’Espagne. A l’issue du tournoi, plusieurs clubs réputés me proposaient un contrat, mais ma mère s’y est opposée car elle préférait le basket. »
Salman Rushdie (écrivain) a dit…
« Un jour que je quittais le stade de Tottenham, rayonnant après une victoire, un autre supporter des Spurs m’a lancé : « Dieu vous garde Salman. » Je me retins de lui répliquer : « Non, pas Dieu mec. Nous n’avons pas besoin de Lui dans l’équipe quand on a déjà George Graham, comme entraîneur, et David Ginola, en attaque. »
Michel Christiane
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