Tout laisse à penser que le Hesbignon ne retournera pas en Russie à la fin de l’été et pourrait prendre une direction nettement plus « hexagonale »… Dans cette chronique, vous transiterez aussi par le Hainaut, Courtrai et Sombreffe. Et vous saurez tout (ou presque) sur Jon Heath. Ce sont les infos d’EMCE.
Lyon : Pierre Vincent poussé vers la sortie, Thibaut Petit vers l’entrée…
La rumeur s’est répandue comme une trainée de poudre, hier, à Lyon. Plusieurs cadres de l’équipe refusant d’encore jouer sous ses ordres, Pierre Vincent s’apprêtait à vider son vestiaire en dépit du contrat de cinq ans qui le lie au cercle rhodanien. Si tel est le cas, Tony Parker se devrait de lui trouver rapidement un successeur. Et, dans cette éventualité, un certain Thibaut Petit tiendrait la corde. En un mot comme en cent, il est vraisemblable que le technicien waremmien retrouve Julie Allemand pour une nouvelle collaboration française. On devrait en savoir davantage dans les heures qui viennent.
Qui va où (2) ? Du lourd à Mons, du jeune à Anvers et à Louvain
Aujourd’hui, on passera en revue les renforts étrangers s’apprêtant à débarquer sur nos parquets. Honneur aux dames avec la Croate, Tihana Stojsaljevic (24 a, 1,90 m), arrivant de NCAA et rejoignant Courtrai. Au rayon masculin, Mons a jeté son dévolu sur l’international bosnien, Adin Vrabac (28 a, 2,05 m) récent champion d’Autriche avec le BC Vienne. Deux « rookies » universitaires découvriront bientôt notre BNXT League tant convoitée ( ?). A savoir, Quentin Goodin (24 a, 1,93 m) pour Anvers et John Fulkerson (25 a, 2,06 m, Tennessee) pour Louvain. Pour info, le garçon se remet d’une fracture du poignet gauche. En sens inverse, la Serbe, Ivana Katanic (23 a, 1,80 m) quitte Malines pour Paec (4e en Hongrie). Une vraie perte pour les Kangoeroes.
Excellente nouvelle : Sombreffe retrouve (enfin) une section masculine
A Sombreffe, il n’y avait plus la moindre équipe hommes depuis belle lurette. Vu l’insistance de certains d’entre eux, le comité a accepté de relancer une section masculine, via une équipe qui reprendra au plus bas niveau de la province de Namur. On l’ignore souvent, mais ce club accéda à la 2e Nationale et s’y maintint sous la houlette d’André Barbieux. « Quand je suis arrivé là-bas, il n’y avait pas un chat dans la salle », se souvient le chaleureux technicien borain, « Quand j’ai quitté, on faisait le plein. » Personnellement, je me souviens d’y avoir couvert un match de coupe de Belgique pour la DH. C’était contre le grand Racing Malines dans une ambiance de folie. C’est également à Sombreffe qu’un certain Serge Crevecoeur a fait ses premières gammes au coaching.
Le reconnaissez-vous ? Il s’agissait bien évidemment de Jon Heath
Pour les plus jeunes, Jon (sans h) Heath (70 a, 1,99 m) a véritablement enflammé nos parquets de 75 à 87. Il a transité par Anvers, le Fresh-Air, Ostende, Gand, Merksem et même Spirale Liège en 86/87 avant de louer ses services en Italie. Il a aussi coaché les dames du Charles Quint (deux fois championnes). A 51 piges, il jouait toujours à la Cordiale St-Josse en Régionale. Ensuite, il est parti s’établir en Allemagne. S’il est resté trois ans à la Côte, il a continué d’habiter dans la capitale. « En fait, je me suis vite rendu compte que la vie nocturne était beaucoup plus vivante à Bruxelles qu’à Ostende », expliquait, amusé, cet oiseau de nuit.
Michel Christiane
Crédit photo : BLMA