« Une saison calvaire »

Entre la tragique disparition de Mémé, une cascade de blessures et de défaites ainsi qu’une descente en P2, Stéphane Grandry et le Haut-Pré ont vécu une saison calvaire seulement éclairée par l’arrivée au coaching du légendaire Giovanni Bozzi. Entretien.

Stéphane, comment analyses-tu cette saison 2021-2022 ?

Nous sommes soulagés que cette saison calvaire soit derrière nous malgré cette descente en P2. Je crois que ce fut la pire saison de ma vie sportivement parlant. Rien n’a été comme nous le pension il y a deux ans. Nous avions pourtant bien commencé la saison 2020-2021 avec le même groupe mais la longue trêve Covid a fait mal au groupe et les différents problèmes survenus cette année n’ont fait que nous diminuer encore plus.

Quels furent les moments forts de cette dernière campagne au sein de l’élite provinciale ?

Je vais passer pour un rabat-joie mais il n’y a presque que du négatif. Le pire, ce fut évidemment le décès de notre Mémé, pourtant si important pour le club. J’y pense souvent et je suis triste de ne pas avoir réussi à nous sauver pour lui. Ensuite, il y a eu la lourde blessure de François Remacle qui était bien dans sa saison. Il y un peu de positif avec la reprise par Giovanni Bozzi que je remercie encore infiniment. Enfin, la défaite de trop chez nous contre Welkenraedt alors que nous menions à la mi-temps et cette élimination en Coupe contre la P3 de l’Avenir.

Que garderas-tu en mémoire ?

Le contraste entre deux grands monsieurs du basket que son Mémé et Giovanni Bozzi. Nous avons quand même eu la chance d’être coachés en P1 par ce dernier. Ensuite, je garde en mémoire les bonnes relations créées ces deux dernières saisons. Mais sportivement, tout et absolument tout est à oublier.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

Nous effaçons tout et recommençons d’une page blanche. Le groupe créé pour jouer en P2 s’est pas mal rajeuni et sera normalement compétitif pour jouer le haut du tableau. Les gars sont motivés pour faire du bon boulot. Mes objectifs seront les même que ceux de toute l’équipe : retrouver le sourire sur le terrain et pouvoir fêter un maximum de victoires tous ensemble. Le sourire, nous l’avons déjà pour le moment, il ne reste plus que la mayonnaise prenne.