Pour qu’un match au sommet tienne toutes ses promesses, il faut des joueurs au top, de bons coachs mais aussi d’excellents arbitres. Dominique Salasso revient sur le « topper » entre Grâce-Hollogne et Flémalle qu’il a eu le plaisir de siffler samedi dernier. Entretien.
Dom, tu as sifflé le choc de P3C samedi entre Grâce-Hollogne et Flémalle. En tant qu’arbitre, qu’as-tu pensé de cette rencontre ?
Effectivement, j’arbitrais ce match avec Amir, nous étions donc deux arbitres avec pas mal d’expérience. Pour cette saison et même depuis quelques années, Grâce-Hollogne contre Alleur en quart de finale de la Coupe et ce match entre Buffalos et Métallos furent de loin les deux plus belles rencontres que j’ai eu à arbitrer dans ma carrière longue de vingt-deux ans.
Arbitrer un tel match, est-ce stimulant ?
Oui, c’est très stimulant. Cela force à ne surtout jamais être déconcentré car il n’y a pas le droit à l’erreur – même si le match parfait est impossible. Un match pareil, c’est la récompense d’avoir fait une très bonne saison. Normalement, c’était Alain Fassin qui devait siffler mais il était en stage pour la montée en régionale, j’étais juste derrière.
La préparation diffère-t-elle pour une telle rencontre ?
Elle fut facile, cinq minutes de « pré-game » et puis go. Le reste, c’est la confiance entre mon collègue et moi. D’après beaucoup de personnes que nous avons croisées – mais pas tout le monde bien sûr -, il semblerait que nous ayons fait un bon match.