Après avoir reçu Flémalle et avant d’affronter Grâce-Hollogne, Loïc Pissart fait le point sur la situation de LAAJ en P3C. Entretien.
Loïc, que retiens-tu de votre défaite contre Flémalle, 58-90 ?
Face à une équipe finaliste, je pense que mes joueurs ont eu peur de pouvoir imposer leur rythme. C’est un problème que nous avons déjà rencontré cette saison : mes joueurs oublient parfois qu’ils ont le droit de gagner ou d’imposer leur jeu et baissent alors trop vite les bras.
Vous vivez une période assez délicate et vous vous battez actuellement pour ne pas descendre.
C’est exact Nous avons perdu deux matchs de deux points et un après prolongation alors qu’une ou deux victoires nous auraient fait du bien pour le maintien.
Votre situation est particulière.
Tout à fait. Il ne faut pas oublier que pour la plupart des gars, c’est leur première année en seniors. Après s’être familiarisés avec la P4 – où nous avions réussi de belles prestations comme quand nous avons tenu tête à Fléron pendant trente minutes -, les gars se sont retrouvés en P3 en janvier car il manquait énormément de joueurs. De plus, nous avons dû composer avec les blessures longue durée de deux anciens qui auraient pu amener leur expérience.
Dimanche, ce sera un nouveau gros morceau pour vous. Après Flémalle, vous devrez en découdre avec Grâce-Hollogne.
Mes joueurs doivent – pour tous les matchs – croire en eux et aller chercher cette grinta et imposer leur rythme. Face à la meilleure équipe de la province, ils devront simplement prendre du plaisir pour aller chercher ensuite le maintien qu’ils méritent.