Au terme de cette saison, Pepinster stoppera l’aventure TDW1 et reconstruira en première régionale. Les Pepines auront la chance de pouvoir encore compter sur Jean-Luc Cornia au coaching pour renouer avec la passion, la joie et la victoire.
« Lorsque nous sommes montés en D1 il trois ans, nous avions la volonté de pérénniser notre place en D1 et l’espoir d’être compétitifs. Force est de constater que nous n’y sommes pas arrivés même si beaucoup de contingences sportives et extrasportives sont venues complexifier notre situation », nous explique Jean-Luc Cornia. L’excellent entraineur a raison : la conjoncture fut particulièrement difficile lors de ces trois années avec l’apparition du Covid et ses terribles conséquences. De plus, et c’est la loi du sport, certains choix sportifs n’eurent pas les résultats escomptés. « Nous n’avons pas eu de chance avec notre recrutement et nous sommes plantés sur notre distributrice alors que nous n’avons pas su attirer suffisamment de joueuses belges », reconnait Jean-Luc.
Il n’y aura donc plus qu’une seule équipe liégeoise en D1 la saison prochaine : les Panthers. « Il y une vingtaine d’années, il y en avait davantage », rappelle celui dont le frère coache justement les récentes finalistes de la Coupe. « Ce n’est jamais bon qu’il y ait une sorte de monopole dans le basket et je reste persuadé qu’il y a la place pour plusieurs clubs liégeois en D1 même si, malheureusement, aujourd’hui, plus grand monde voire personne n’ose tenter l’aventure. Finalement, le niveau maximum en Dames actuellement pour un club, c’est la R1. »
« Le choix de la raison plutôt que du coeur »
Une première régionale que retrouveront les Pepines la saison prochaine. « Cette décision prise par le comité après avoir pris la température est une sage décision, le choix de la raison plutôt que celui du coeur », observe Jean-Luc. « Après y avoir bien réfléchi, il semble plus intelligent de redescendre en D1, d’y stabiliser l’équipe et de proposer un projet sportif plus à notre portée sans devoir constamment se tracasser pour les résultats sportifs. »
En R1, Pepinster devrait pouvoir aligner une jolie team et retrouver un élan positif. « Avec le Covid et l’enchainement des défaites, une certaine morosité et une forme de fatalité s’étaient installées », analyse ce profond humaniste. « Nous allons pouvoir reconstruire en tenant compte des leçons du passé, en renouant avec la passion, la victoire et la joie. »
Et pour appliquer cela, les Pepines auront la chance d’encore pouvoir compter sur cette bible du basket pour assurer le coaching. « Ce challenge me plaît et j’apprécie Pepinster, sa salle, les joueuses et le comité », nous confirme Jean-Luc qui sait que la porte pour un retour en D1 ne sera jamais totalement fermé. « L’ADN de Pepinster, c’est de toujours viser vers le haut, de tendre toujours vers mieux. » Nul doute que la prochaine saison de R1 sera passionnante avec encore plus de derbies et d’équipes liégeoises prêtent à jouer les premiers rôles. A Liège & Basketball, on mise déjà une petite pièce sur les pensionnaires du Paire.
Crédit photo : avec l’aimable autorisation de Victoria Cornia