C’est une (très) grande première : notre équipe nationale dames se hisse à la 5e place planétaire devant de sacrées concurrentes. La coupe du Monde de 3 x 3 ne passerait-elle plus par notre pays à la fin juin ? Faimes et Alost sont aussi au « road book » de cette rubrique quotidienne. Ce sont les infos d’EMCE.
La « petite » Belgique n’a jamais été aussi haut au ranking de la FIBA
On s’y attendait, mais on en a eu la confirmation officielle hier : la Belgique grappille une place au classement de la fédération internationale et accède ainsi au top 5 planétaire. Tout simplement du jamais vu ! Nos Cats sont uniquement précédées par les Etats-Unis, l’Espagne, l’Australie et le Canada. Soit, une hiérarchie inchangée à ce niveau. En revanche, des puissances comme la France (6e), la Chine (7e), la Turquie (9e) et la Serbie (10e) chassent derrière. Voilà qui doit donner des démangeaisons chez nos voisines du sud…
La manche anversoise de la coupe du Monde de 3 x 3 à la trappe ?
Au tout début de l’année dernière, les autorités anversoises annonçaient en grandes pompes la tenue d’une des manches de la coupe du Monde de basket 3 x 3, dans la Métropole, fin juin 2022. Très active ce lundi, la FIBA a révélé le calendrier de cette compétition au sommet. Il sera composé de treize rendez-vous avec, finale à la mi-décembre, à Abu Dhabi. En y regardant de plus près, on ne trouve aucune trace d’Anvers à l’agenda puisque l’on saute de Manille (fin mai) à la France, aux environs du 14 juillet. Affaire à suivre comme dirait la formule d’usage.
C’est d’ores et déjà le grand nettoyage de printemps au Forum d’Alost
Relégués dans le groupe mineur de la BNXT League et non qualifiés pour la finale de la coupe de Belgique, les Alostois procèdent d’ores et déjà à une espèce de grand nettoyage de (pré)printemps. On savait depuis quelques temps que le Gantois, Yves Defraigne, n’y finirait pas l’hiver. Au niveau des joueurs, Omar Calhoun (28 a, 1,98 m) découvre le championnat hongrois depuis ce week-end. Quant au géant croate, Nikola Cvetinovic (33 a, 2,05 m), il a été aimablement prié de regagner son pays d’origine un peu plus tôt que prévu. Une certitude, la fin d’exercice risque de se traîner en longueur dans un Forum perdant peu à peu de son âme.
La pépite (faimoise) du mardi
Luc Ernès a surpris tout son monde en annonçant, fin de la semaine passée, qu’il n’entraînera plus Faimes et qu’il rangera même ses crampons au clou. J’ai eu le bonheur de découvrir ce footballeur plus qu’attachant au moment où les « Sang et Marine » commençaient à battre de l’aile en D1. Celui qui déclara un jour « je n’ai jamais travaillé et, de toute façon, je n’aime pas travailler » se tournait alors, avec bonheur, vers le coaching en Provinciales. D’où ces deux souvenirs cernant à merveille cet épicurien d’Hesbignon : il est aux commandes de Beaufays qui se déplace à Xhoffraix. Je couvre ce match de P1 pour La Meuse. Après la traditionnelle visite aux vestiaires, je m’installe à la buvette afin de rédiger mes articles, via mon pc. A peine assis, un des joueurs belfagétains m’amène une bière : « C’est de la part du coach ». Coup d’œil au bar où Luc lève son verre en ma direction, clin d’œil en prime. Quelques temps plus tard, je couvre une rencontre, en janvier, à Weywertz où sévit une météo proche de celle de la Scandinavie. Au milieu du pré, l’ancien chouchou de Rocourt surveille l’échauffement de ses hommes. D’un pouce levé, je lui demande si tout va bien et notre homme d’y aller d’un tonitruant « C’est le Nord ». Et de s’esclaffer à pleins poumons. Du « Pigeon » tout craché !
Michel Christiane
Crédit photo : FIBA