Spa est sans conteste l’équipe en forme au sein de l’élite provinciale après avoir successivement vaincu Saint-Louis et Alleur pour le plus grand bonheur de Michel Pluys qui retrouvera son fiston samedi lors de la réception de l’Etoile Jupille et qu’il aura le bonheur de coacher la saison prochaine. Entretien.
Michel, quelle victoire conquise de haute lutte à Alleur !
J’avoue que je ne m’y attendais pas. Avec six joueurs présents à l’entrainement, ce n’était pas évident de préparer un déplacement chez le leader incontesté de l’élite provinciale. J’ai eu une agréable suprise en voyant débarquer, à vingt-cinq minutes du coup d’envoi, Lamy de retour de maladie et Rossinfosse qui venait juste de déchausser ses skis.
Comment avez-vous contruit votre succès ?
Mes gars n’avaient aucune pression et ont démarré à du deux-cents à l’heure, ne laissant pas les locaux s’installer dès le début dans la rencontre. Grâce à notre adresse, nous avons su garder un avantage de huit unités à la pause. Dès le retour, les deux équipes se rendaient coup pour coup offensivement, les Alleurois se faisant plus pressants. Mais grâce à toujours une excellente adresse extérieure, nous avons résisté. Malgré la perte de Rossinfosse sur entorse au milieu du troisième quart, les gars se sont remarquablement serrés les coudes devant et derrière et ont très bien géré la fin de rencontre. Ce fut un match plein du groupe comme le prouve nos cinq joueurs dans les doubles chiffres. Chapeau à mes joueurs pour leur esprit et leur mentalité.
Samedi, vous recevrez l’Etoile Jupille où évolue actuellement Max, ton fils.
C’est toujours un match un peu à part quand on a son fils dans l’équipe d’en face. J’espère simplement que lui et moi allons prendre beaucoup de plaisir à nous affronter car, de toute façon, la troisième mi-temps se fera en famille et sera festive. Point positif, ce week-end, je ne vais pas devoir trop me déplacer pour suivre les prestations de Max.
Et ce sera encore le cas la saison prochaine puisque tu as prolongé chez les Bobelins et que ton fiston t’y rejoindras.
En effet, à ma grande joie, Max sera Spadois.