Père Noël ou Père Rudolf ?

En coupe d’Europe, il faudra des Castors au sommet de leur art pour rivaliser avec des Ukrainiennes à découvrir ci-dessous. Mutombo, le Raptor initié à St-Louis Liège, reconnaissant à la Belgique, mais son cœur est d’abord congolais. Avant une dernière brève de circonstance… Ce sont les infos d’EMCE.

Tout savoir (ou presque) sur Prometey, futur adversaire de Braine

Au tour suivant de l’Euro Cup, Castors sera donc opposé, en aller-retour, à Prometey. La locomotive du championnat ukrainien est puissamment soutenue par cette société de télécommunication alors que le siège du club se situe à Kamianske. Une ville de 230.000 habitants se trouvant à 400 bornes de Kiev. Mercredi, l’équipe coachée par Viktoria Bolshakova a sorti les Suissesses de Fribourg sans l’ombre d’une difficulté : 85-54. Outre quelques internationales européennes, Prometey s’appuie sur Ariel Atkins (Washington, WNBA) qui a décroché l’or avec les USA aux Jeux de Tokyo. A noter qu’au sein de la formation masculine, on retrouve l’ancien Bruxellois, Chris Dowe (30 a, 1,89 m). Encore deux infos : les matches se joueront le 13 janvier à Braine et le 20 en Ukraine. Quant au prix d’entrée, il s’étale de 100 à 250 hryvnia (la devise du pays). Autrement dit, entre 3,5 et 9 €. Si l’envie vous venait de découvrir Kamianske et ses charmes insoupçonnés en plein hiver…

Mutombo (Raptors, ex-St-Louis) : « Proche des Lions, mais d’abord Congolais »

Faut-il rappeler que Patrick Mutombo, particulièrement influent chez les Raptors, a joué au collège St-Louis ? Pour l’heure, il a pris en charge la G League de la franchise NBA et s’est confié dans un média sénégalais : « Je suis très bien ici, mais suis aussi ouvert à toute proposition. J’ai encore été récemment en contact avec les Belgian Lions et je sais ce que je dois, ainsi que toute ma famille, à ce pays. C’est simple : sans la Belgique, je ne serais pas là où je me trouve aujourd’hui. Mais, mon cœur est africain et le Congo aura toujours ma préférence. Au niveau basket, cette nation possède un incroyable potentiel et mérite beaucoup mieux qu’actuellement. Encore faudrait-il un projet et surtout une personne sérieuse pour mener à bien ce développement. » Avis aux amateurs !

Mais où sont donc passés les Tournois de Noël d’antan ?

Mon ultime brève de l’année se devait d’être de circonstance. D’ici là, on se retrouve le lundi 3 janvier prochain… Dans Le Soir du 13 décembre 1989, mon ami Richard Van de Sype écrit : « A quelques jours des fêtes, on sait déjà que les tournois de Noël de basket fourmilleront aux quatre coins du pays. Parmi la multitude de ces compétitions annuelles, l’évènement majeur est comme toujours constitué par le traditionnel rendez-vous d’Ostende. » Soit, un tournoi de Noël côtier auquel Rudolf Van Moerkerke tenait comme à la prunelle de ses yeux. Du coup, les splendides « Ecuries Royales » étaient en ébullition. Le patron de Sunair n’hésitait d’ailleurs pas à se montrer particulièrement généreux afin d’y faire venir des équipes prestigieuses. Et souvent une sélection américaine au travers de laquelle, il s’empressait de faire « son marché » en vue de la reprise du championnat. D’excellentes fêtes à vous tous.

Michel CHRISTIANE

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