« Fleurus est plus grand, court plus vite et saute plus haut »

Il n’y a pas eu de miracle: LAAJ s’est lourdement incliné à Fleurus pour le dernier match de l’année civile.

« Fleurus est plus grand sur chaque poste, court plus vite, saute plus haut et nous est également techniquement supérieur. Toutes leurs joueuses jouent le haut du tableau en R1 depuis des années… Sauf celles qui viennent de D1. Bref, il y a un monde d’écart entre les deux groupes » constate Pascal Vanderoost qui avait toutefois bien travaillé la semaine précédente pour pallier les manquements de sa formation et diminuer l’impact du collectif fleurusien. « Autant certains choix défensifs ont porté leurs fruits en évitant d’encaisser sur les situations travaillées, autant mes filles n’ont pas réussi à s’adapter à la vitesse d’action des locales. Nous fûmes ultra-dominés dans le jeu de transition et, à partir de là, il est difficile de revendiquer quoi que ce soit. »

Au marquoir, la différence se faisait sentir, les Brasseuses s’inclinant 104-46. « Nous pouvons aussi déplorer les mêmes erreurs individuelles que les précédentes semaines, erreurs qui coûtent évidemment cher. Enfin, nous avons toujours tendance à sortir trop vite de nos situations collectives offensivement et face à de telles joueuses, cela nous rend la tâche plus difficile encore » analyse Pascal qui reste fier de l’engagement et de la motivation de ses protégées.