Rudy Gobert, encore flashé en crise de melonite aïgue.
Après Anthony Adwards qui avait avoué ne pas craindre les qualités défensives de Rudy Gobert, c’était au tour de Pat Beverley – excellent défenseur au demeurant malgré un physique plus que lambda – d’apporter son éclairage sur le « cas Gobert ». « Si je suis le meilleur défenseur de l’année, je défends sur le meilleur joueur adverse, quoi qu’il arrive. Je ne bouge pas. Ce n’est pas un manque de respect pour Royce O’Neale ou n’importe quel autre joueur de leur équipe, mais si je suis le meilleur défenseur de l’année, je ne défends pas sur Royce O’Neale. Je défends sur Mike Conley, sur Donovan Mitchell, sur Bojan Bogdanovic. Là, tu as Rudy Gobert qui défend sur Jarred Vanderbilt. Et j’entends qu’il est le meilleur défenseur de l’année. Peu importe » avait ainsi expliqué l’ancien chien de garde des Clippers.
Le pivot français, jamais avare quand il s’agit de commenter ses propres spécificités, a évidemment tenu à répondre à ses « détracteurs » – qui y allaient plus mollo avec la critique que Gobert avec ses exubérances après un dunk alors qu’il mesure 2,20 mètres – et n’a pas loupé l’occasion d’encore s’autocongratuler. « J’ai dit au coach que je suis prêt à défendre sur n’importe qui. J’ai confiance dans le plan de jeu, et quand on gagne de 30 points, c’est que le plan de jeu est très bon. Ce que les gens doivent comprendre, c’est qu’on n’est pas sur un playground. Ce n’est pas du un-contre-un. Quand je suis sur un terrain, je ne défends pas sur un joueur, mais contre toute une équipe. C’est difficile à comprendre pour certains car ils ont l’habitude d’avoir un impact sur un joueur à la fois. Personnellement, j’essaie de défendre sur toute une équipe. » Et d’ajouter: « Vous savez, quand vous êtes le meilleur du monde dans un domaine, les autres se sentent vulnérables. »