En toute décontraction, Thierry Dario revient sur la dernière victoire conquise par Flémalle contre Visé ainsi que sur la progression des Métallos. Entretien.
Thierry, les conditions sont loin d’être optimales pour le moment à Flémalle.
En effet, depuis deux semaines, il nous est très compliqué de nous entrainer à cause de nos obligations respectives. Et ce samedi, j’ai ressenti beaucoup de fatigue chez mes joueurs. Une fatigue mentale au point que certains avaient même oublié leurs baskets (rires). De plus, pour recevoir Visé, nous étions privés de Loïc Gachertz et Benjamin Debry, deux pions très importants pour nous.
Néanmoins, vous l’avez emporté une nouvelle fois, 73-59.
Nous avons débuté cette rencontre avec peu de concentration et notre défense, d’habitude très serrée et efficace, était prise en défaut. Après un recadrage musclé au premier temps-mort, nous avons pris le dessus et pu terminer la première mi-temps en tête, 43-27. La seconde période fut en deux temps, comme à chaque fois avec nous… Notre troisième quart fut bon et notre dernier horrible alors que nous ne pensions plus qu’à aller profiter du buffet pour l’anniversaire de Fabian Lheureux (rires).
Qu’est-ce qui vous a toutefois permis de décrocher une nouvelle victoire ?
La différence s’est faite sur notre rapidité d’exécution et notre placement. L’équipe de Visé jouait assez physiquement et nous avons dû sortir le ventre (rires).
En quoi avez-vous progressé depuis le début de saison ?
Nous avons progressé sur notre placement offensif et sur notre cohésion car nous sommes un tout nouveau groupe et il faut que les joueurs apprennent à évoluer ensemble. Je rassure, par contre, que la cohésion dans le vestiaire et à la cafétaria s’est faite beaucoup plus naturellement (rires). C’est un vrai phénomène de société à étudier (rires).