Sang et Marine et Carriers ont montré deux visages au cours d’un derby dont la fin fut particulièrement palpitante. Reportage.
A Sainte Walburge, les Carriers et leur ribambelle d’anciens Liégeois – qui avaient eux l’habitude d’évoluer à la Bulle de Fléron – démarraient en fanfare pour mener 2-11 après quatre minutes de jeu. Les locaux réagissaient alors pour revenir à 11-16 mais les Sprimontois faisaient ensuite parler la poudre pour prendre la… poudre d’escampette et filer à 11-26 à la dixième. Très précis devant et rigoureux derrière, les visiteurs continuaient de plus belle pour faire 23-40 à la dix-septième après avoir compté jusqu’à vingt points d’avance. Les Sang et Marine profitaient des dernières minutes de la première mi-temps pour réduire quelque peu l’écart. A la reprise, les Carriers reprenaient le large et c’était 49-64 à la demi-heure. Mais la jeune escouade de Mike Bodson ne s’avouait pas vaincue et profitait des errements de Sprimont pour grignoter son retard et revenir à 72-74 dans la dernière minute pour finalement s’incliner de justesse, 72-75.
« Nous avons très bien commencé et dominé le premier quart. Après cela, Liège s’est réveillé et nous avons baissé un peu notre intensité et les locaux sont revenus petit à petit dans le match » analyse Jérôme Jacquemin. « Nous nous sommes même faits peur dans le dernier quart avec une gestion catastrophique de notre avance. Heureusement, la pièce est tombée de notre côté. »
Une victoire – la troisième pour Sprimont qui équilibre ainsi son bilan – dans un derby qui possède une saveur toute particulière pour l’ancien entraineur de Liège même si, depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. « C’est toujours motivant de jouer contre son ancien club. Dix de nos douze joueurs sont passés par Liège. Dans l’ensemble, c’était un chouette derby face à cette très talentueuse équipe de Liège. »