« Un projet sur trois générations talentueuses »

A LAAJ, les jeunes prennent le pouvoir et réalisent de formidables résultats en AWBB tout en pointant le bout du nez en seniors. Un véritable projet de formation dans lequel on retrouve l’excellent Julien Denoz.

Les U15, U16 et U17 de LAAJ enchainent les excellents résultats et dament le pion à tous les autres favoris. « Même le Spirou a perdu des matchs » nous informe Fabs Madert. « Personne ne fait mieux qu’Atlas pour le moment. » Une excellence que l’on doit au projet de formation du club jupillois. « C’est un projet sur trois générations talentueuses, de U14 à U17. Nous bossons avec Vincent et Stéphane Kreush ainsi qu’avec Max Princen » nous précise Julien Denoz, formateur hors-pair et apprécié partout où il est passé. « Nous travaillons sur le développement individuel des joueurs afin qu’ils atteignent le plus haut niveau possible. »

Cela passe par une philosophiede jeu assumée. « Nous cherchons à rendre nos joueurs plus « malins ». Nous utilisons peu de systèmes mais insistons beaucoup sur la lecture des écrans, les lectures offensives et défensives afin de leur donner un maximum d’armes pour que, plus tard, ils puissent se débrouiller dans tous les systèmes et trouver d’eux-même des solutions offensives » nous précise celui qui fait monter la classe biberon de SFX jusqu’en P1. « Bref, c’est de la formation quoi (rires). »

Et certains jeunes Brasseurs comme Martin Randaxhe (né en 2006) et Naël Defraine (né un an plus tôt) s’illustrent déjà en… R2 ! « Je ne suis pas étonné mais croire qu’ils vont performer toutes les semaines à ce niveau est un peu prématuré » temporise Julien. « Ils doivent continuer à bosser en jeunes. Le reste n’est que récompense et bonus… Et tant mieux si ça marche. »

Ayant le goût de la formation et du travail bien fait, celui qui fit aussi de l’excellent boulot à Ninane, autre club formateur, ne veut pas « cramer » ses protégés. « Ils sont encore en pleine adolescence. Le physique, leurs attitudes, leur mentalité: à cet âge, tout peut encore changer » prévient-il. « Je plaisante souvent avec eux là-dessus et leur répète: pas de bière et pas de femme avant dix-huit ans ! C’est évidemment pour rire mais c’est aussi tellement vrai. »

Bien encadrée par d’excellents entraineurs et dans un club qui semble retrouver un nouvel élan comme en témoigne la soirée de vendredi pour le match de la P2 de Jérôme Etienne contre Sprimont, la classe biberon de LAAJ semble avoir toutes les cartes en main pour continuer sa fulgurante ascencion et tutoyer les sommets d’ici quelques années.