A notre connaissance, Nicolas Gerads est le seul Liégeois à avoir porté les couleurs d’Ostende et de Comblain. De quoi offrir une analyse pertinente d’un huitième de finale de Coupe de Belgique qui déchaine les passions.
Les similitudes entre Comblain et Ostende:
« Elles sont assez évidentes pour moi car ce sont deux clubs où tous les intervenants – bénévoles, dirigeants, coachs, joueurs et bien sûr supporters – vivent pour leur passion et pour leur club, ce qui, à mes yeux, est de plus en plus rare à tous les niveaux. »
Les différences:
« Hormis les budgets, évidemment (rires), elles sont difficiles à mettre en avant car il existe un monde d’écart entre des amateurs et des professionnels. Néanmoins, si je dois souligne une différence, c’est sans doute du côté de la rigueur – nous connaissons la fermeté de nos amis flamands – dans l’approche de toutes les choses. Mais j’ai toutefois un profond respect pour ce que le club de Comblain est en train de construire ainsi que pour le travail abattu par Ludo Humblet, Tony Fernez et le manager. »
Le huitième de finale de Coupe:
« Je suis persuadé que la motivation sera bien là dans les deux camps. Ostende ne prendra jamais ce match à la légère et les Comblinois ne peuvent qu’être motivés. L’ancien cinéma de Comblain va vivre l’un de ses plus beaux moments. J’espère que le Président a montré aux joueurs de la TDM2 de vieilles cassettes VHS pour qu’ils voient comment mettre la misère aux « pros » comme lui l’avait fait à l’époque contre Louvain et Houthalen (rires). J’espère quand même vivre un match fermé car cela n’est simple pour personne de jouer dans cette petite salle avec les chauds supporters si proches du terrain. Il faut que les Comblinois croient en leurs chances car ce n’est qu’un match de basket au final. Mais nul doute que les coachs feront leur boulot pour cela. »