Ce dimanche aura lieu un derby de R1 Dames entre Herve-Battice et LAAJ, deux équipes à la peine en ce début de saison. Pascal Vanderoost préface cette rencontre déjà essentielle. Entretien.
Pascal, à quel genre de match t’attends-tu dimanche à Herve-Battice ?
Je pense que les deux équipes cherchent actuellement leur adresse qui fait défaut. Les deux groupes remettent l’ouvrage sur le métier pour tenter de retrouver des pourcentages plus intéressants et peut-être que l’une des deux équipes aura la chance de les voir réapparaître ce week-end… En espérant que cela soit nous ! Plus concrètement, Herve possède l’un des secteurs intérieurs les plus complexes à déjouer grâce à la qualité des joueuses et aux principe prônés par le coach Deno (ndlr: Alain Denoël). Un secteur dans lequel nous déplorons deux absentes de taille. A cela s’ajoute généralement une bonne organisation défensive qu’il n’est pas aisé de contourner. Cela sera donc un match compliqué, comme chaque semaine finalement.
Comment analyses-tu votre niveau actuel ?
Chez nous, chaque individualité doit hausser son niveau pour réussir à former un collectif plus cohérent. Il est essentiel d’hausser notre rythme atrocement bas depuis plusieurs semaines. Et il faudra arrêter de nous positionner en victimes consentantes. J’ai besoin de combat, d’envie, de vitesse… Il est nécessaire que nous tenions enfin compte aussi des détails, des bonnes lectures. Bref, nous devons tout améliorer.
Quelles seront les clés de ce derby ?
L’équipe qui aura les meilleurs pourcentages en attaque risquera de trouver l’allant offensif nécessaire et sera difficilement arrêtable. Nous ne pourrons retrouver ceux-ci qu’en jouant sur un tempo élevé. Ce qui signifie que nous devrons jouer dur, éviter les bêtises individuelles qui coûtent au collectif, gagner des seconds ballons et courir ! Actuellement, ce sont nos manquement offensifs qui conditionnent nos prestations. Je souhaite plutôt switcher d’état d’esprit et en arriver à nous dire que notre organisation défensive conditionne positivement nos attaques, ce qui n’est pas encore le cas