Fameux choc des générations le week-end dernier entre les jeunes de Belleflamme et les expérimentés Alleurois de la « Bien Belle Equipe » qui a tourné en faveur des Haricots qui pourront aborder en pleine confiance le déplacement de ce samedi à Stavelot.
« Un réel choc des générations ! », s’exclame d’emblée Maxime Clavier au sujet de la victoire de sa jeune P2 contre Alleur, 72-64. « Nous avions bossé toute la semaine sur la zone pour finalement subir une « homme à homme ». Les plans avaient un petit peu changé et nous avons eu du mal à trouver des solutions pour contenir Benoit Jérôme qui a planté 31 points sur les 64 des Noirs. Défensivement, nous étions un peu trop naïfs dans le premier quart mais après, nous avons vraiment mis une folle pression qui a étouffé Alleur et nous a offert des paniers faciles. Franchement, la pièce aurait pu tomber des deux côtés mais je crois que nous fûmes plus lucides que nos adversaires en fin de match. Et pourtant, à seize ans (ndlr: l’âge de la majorité des joueurs de Belleflamme), c’est logiquement l’inverse qui aurait dû se produire. »
Alors que le jeune coach s’interrogeait voici quelques semaines sur ce à quoi ses protégés pouvaient prétendre pour leur première campagne en P2B, les voici avec un idéal deux sur deux. « Je peux dire à mes joueurs qu’il reste six victoires à aller chercher car il en faudra sûrement huit pour se sauver. Nous ne sommes plus que neuf soldats mais nous irons à la guerre chaque semaine avec cette même envie. Mes jeunes sont vraiment impressionnants par leur volonté et leur capacité à s’adapter » enchaine Max. « Franchement, ils me surprennent. Ils ont vraiment du culot. Ils ont affronté un gars comme Tony Fernez qui est un monument et n’ont pas eu peur. Ils sont agressifs et pas dans le « sur-respect ». Je suis fier d’eux ! »
Ce samedi, les Haricots iront à Stavelot. « Un déplacement qui sera compliqué sans Arthur Authelet. J’avais tablé sur un trois sur cinq pour débuter mais vu l’exploit réalisé contre Alleur, nous devons être capable de viser le quatre sur cinq » conclut le mentor des Liégeois.