De retour d’un marathon à Berlin, Pascal Vanderoost se penche sur l’excitant derby qui attend sa jeune R1 de LAAJ contre celle des Panthers. Entretien.
Pascal, après un lourd revers contre Neufchâteau pour vous débuts en R1, vous enchainerez ce samedi par un gros derby contre les Panthers.
Personnellement, ce sera l’occasion de revoir plusieurs filles avec lesquelles j’ai pris beaucoup de plaisir à travailler ainsi qu’un club au sujet duquel je ne retiens que de bons souvenirs. En outre, à des niveaux différents, nos deux clubs tentent de pousser de jeunes joueuses liégeoises – et d’ailleurs – à rencontrer leurs ambitions en s’émancipant dans notre sport. Plutôt qu’un derby au sens propre du terme, j’y vois davantage une mise en avant de deux clubs liégeois formateurs tout en espérant que cette rencontre en soit une propagande.
A quel genre de match t’attends-tu face à ces jeunes Panthers qui ont, elles, débuté par une victoire au forceps contre Loyers ?
Le basket joué par les Panthers ne souffre d’aucun mystère: elles courent, elles combattent durant quarante minutes et elles sont talentueuses. De notre côté, nous ne sommes pas dans le rythme et l’avancement espérés après avoir essuyé sept cas Covid durant la préparation, dont encore un récemment. Pour combler ce manque de rythme et d’automatismes, il faudra absolument que les filles puissent contrôler le tempo du match tout en redoublant d’efforts et d’intensité.
Quelles seront les clés de ce match outre ce contrôle du tempo ?
Sans être très original, je pointe le contrôle du rebond qui sera essentiel pour éviter que les Panthers ne s’installent dans la rencontre. Mais nous devrons aussi diminuer nos balles perdues et retrouver davantage d’adresse – qui est actuellement en-dessous du tout ce que j’ai connu avec cette équipe – en attaque. Enfin, bien évidemment, l’envie et l’énergie développées seront cruciales.