Après Vincent Bonaventure, ce sera au tour de Maxence de s’illustrer sous le maillot spadois.
C’est lundi soir au casino de la Perle des Ardennes que la TDM2 de Spa a été présentée à la presse et aux autorités communales. « Il sera très difficile de nouer les deux bouts vu les circonstances, mais nous relèverons le défi », affirme confiant le président Collard, « Et ce, grâce à une saine gestion qui fait la renommée du club. Nous sommes donc partis pour une 8e saison consécutive à ce niveau avec six derbies au programme. » Bruno Dagnely, le coach, se veut prudemment ambitieux : « Nous ferons le maximum pour viser le plus haut possible. Mais, au vu des résultats du week-end (revers du Royal IV et de Malines B), l’autre série parait plus faible que la nôtre. » Outre Nicolas Rossinfosse (Pepinster), Maxence Bonaventure débarque à la Fraineuse : « En revenant en D3, le Stavelotain s’est fixé un nouveau challenge qu’il va réussir vu sa détermination. Sans oublier que son paternel, Vincent, est déjà passé par chez nous », observe Jean-Jacques Bloemers.
Arrivé en remplacement de Dorian Muller parti aligner les triples du côté de RSW Liège Basket, le Blanc-Moussi, grand artisan du renouveau de Stavelot, est plus que prêt pour saisir à deux mains l’opportunité qui lui est offerte. « Après la finale de la Coupe au Hall du Paire, j’avais discuté avec Fred Delsaute qui est un ami et qui me conseillait de profiter que j’étais dans la force de l’âge pour relever un bon challenge sportif » nous expliquait Maxence. « J’ai décidé de saisir ma chance, n’ayant jamais pu vraiment me consacrer au basket à cause de mon boulot. De plus, je connais tout le monde à Spa, ce n’est pas bien loin de chez moi et Bruno est un ancien de Stavelot. »
A bientôt vingt-neuf ans, le dernier vainqueur de la Coupe s’offre un beau défi sportif pour sa première vraie expérience en nationale. « Je n’y vais pas pour faire de la figuration mais toutefois sans pression » nous précisait-il. « Je souhaite me fondre dans le collectif spadois bien rôdé, tenter d’apporter ma pierre à l’édifice, m’entrainer dur et boire un verre après les matchs et les entrainements dans un club sympa. »
Quitter Stavelot fut forcément une décision difficile à prendre, d’autant qu’à l’instar de sa famille, Maxence souhaite s’investir dans le club. « Mais je n’ai pas encore des années de basket à « haut niveau » devant moi, je me devais donc de saisir cette opportunité et je reviendrai forcément à Stavelot, ma ville, mon club. C’est un aurevoir mais absolument pas un adieu » terminait le Blanc-Moussi.
M. C. et T. C.