« Davantage un marathon qu’un sprint »

Pour Liège & Basketball, Pascal Vanderoost analyse la situation de LAAJ, l’avancement de la préparation de la R1 et les axes de progression de celle-ci. Entretien avec un coach aussi passionné que motivé.

Pascal, comment se déroule votre préparation ?

Evidemment bien ! Cela fait plaisir de retrouver le chemin de la salle et de ne plus devoir broder pour que chacune puisse s’entrainervcrt au gré de la météo sur nos terrains extérieurs. En tant que coach, il faut faire abstraction de quelques réflexes ou sensations « perdues » mais nous travaillons pour vite les voir réapparaître. Humainement – et là est sûrement l’essentiel -, cette reprise permet de renouer de nombreux liens sociaux qui nous manquaient.

Quels sont vos axes de travail ?

Comme la préparation est plus longue que de coutume, nous avons délibérément planifié une première quinzaine assez « calme » où l’objectif était simplement de retrouver des sensations en posant quelques principes généraux sans trop insister sur les détails. Le mot d’ordre est le plaisir. En parallèle de nos premiers matchs amicaux, nous allons à présent rentrer dans la partie conséquente de notre préparation. Rythme et détails seront nos chevaux de bataille tout en étoffant nos principes offensifs et défensifs. Les filles devront donc à présent élever leur niveau pour être prêtes… Tout en sachant que notre défi cette saison ne se résumera pas à huit semaines de préparation mais bien à une longue préparation.

Comment juges-tu votre progression ?

Il y a évidemment des différences au sein du groupe. Nous devons intégrer plusieurs filles qui étaient arrivées il y a un an et je pense qu’en la matière, nous pouvons être satisfaits. Tactiquement, physiquement et techniquement, il existe encore pas mal de divergences entre les filles mais pour les moins expérimentées, nous tirerons les conclusions bien plus tard. En résumé, nous suivons notre plan de route et nous savons que notre chemin vers le niveau espéré ressemble davantage à un marathon (ndlr: discipline que connait bien Pascal) qu’à un 100 mètres… La motivation et l’esprit sont là; c’est l’essentiel pour tenir.

Tu souhaitais ajouter un dernier mot sur le club dans son ensemble.

En effet, depuis trois semaines, je tiens à souligner à nouveau l’état d’esprit qui anime les différentes équipes du club. C’est satisfaisant de voir la structure masculine s’intéresser aux équipes féminines, et réciproquement.