Avec 42 points, Patty Mills fut l’incontestable MVP de la petite finale contre la Slovénie et l’élément essentiel des « Boomers » pour conquérir le bronze après quatre échecs au pied du podium.
Enfin ! Après quatre échecs au pied du podium (1998, 1996, 2000 et 2016), les « Boomers » tiennent leur première médaille olympique. Une consécration pour une équipe dur au mal, collective et enthousiasmante. “Les cicatrices de Rio étaient toujours présentes à Tokyo, mais je pense que nous avons pu construire cette culture des Boomers en comprenant ce qui va bien au-delà du basket” confie Patty Mills après son match phénoménal (42 unités). “Pour nous, il s’agit toujours de donner en retour, et c’est ce qui nous a permis de construire notre culture Boomers, en comprenant d’où nous venons, le futur que nous envisageons, en vivant dans le présent, et conscients de qui nous représentons.”
Pour la première fois, les Australiens repartent au pays avec une jolie breloque, mettant fin à des années de frustration. Une juste récompense pour un groupe soudé dans l’adversité. “Nous attendions ce moment depuis longtemps. Il a fallu beaucoup d’expériences, beaucoup de hauts et de bas, pour que nous arrivions à franchir le cap. Et c’est notre culture, en fin de compte, la culture australienne, notre état d’esprit australien. Des garçons qui sont capables de se serrer les coudes et qui comprennent ce que cela signifie de représenter son pays. Ça ressort dans des moments comme celui-ci. Maintenant que nous avons franchi la colline, c’est la norme désormais pour le basket australien et nous n’acceptons rien de moins. On dit qu’il n’y a que l’or qui est la norme, et nous n’acceptons rien de moins, sur le terrain, en dehors du terrain, durant toute notre préparation, et ça paye sur le long terme. Je ne sais pas si dois rire, pleurer ou sourire. Il y a énormément d’émotion” concluait le nouveau joueur des Nets.